(Dan Tri) - Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que l'Occident et Kiev ne parlent actuellement que d'un cessez-le-feu en Ukraine, mais cela ne convient pas à Moscou.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (Photo : Tass).
« Quant à l’essence du dialogue en cours entre l’Occident et l’Ukraine : ils ne parlent que d’un cessez-le-feu qui permettrait aux autorités de Kiev, avec l’aide de l’Occident, de rassembler à nouveau des forces et de faire de nouvelles tentatives pour exécuter les ordres de l’Occident d’infliger une « défaite stratégique » à la Russie », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans l’émission 60 Minutes sur la chaîne de télévision Rossiya-1 le 25 décembre.
« Un cessez-le-feu ne nous convient pas, nous avons besoin d'accords fiables et juridiquement contraignants », a souligné M. Lavrov.
Selon le chef de la diplomatie russe, les accords devraient viser à éliminer les causes profondes du conflit en Ukraine.
« Ces questions incluent la sécurité commune en Europe, l'élargissement de l'OTAN, la récente décision des pays de l'UE de rejoindre l'OTAN et d'éliminer essentiellement toutes les différences entre les deux organisations, et certainement la prise en compte des droits des personnes qui ont décidé de se réunir avec la Russie », a ajouté M. Lavrov.
Le ministre des Affaires étrangères Lavrov a affirmé que la Russie avait besoin de propositions sérieuses et concrètes pour résoudre le conflit en Ukraine.
« Nous ne reculons jamais devant les négociations, et le président Vladimir Poutine l'a toujours souligné. Cependant, nous devons évaluer les propositions claires et crédibles lorsqu'elles nous sont présentées. Bien entendu, notre décision de répondre à ces propositions sera guidée par nos intérêts nationaux, les objectifs de l'opération militaire spéciale et les déclarations du président le 14 juin au ministère russe des Affaires étrangères », a déclaré Lavrov.
Le diplomate russe a affirmé que les principes de résolution de la crise ukrainienne proposés par le président Vladimir Poutine découlent du droit international.
« Les principes avancés par le président russe Vladimir Poutine pour résoudre la crise ukrainienne ne sont pas des conditions préalables. Ils découlent du droit international », a déclaré M. Lavrov.
« Ces commentaires soulignent la nécessité de respecter les engagements pris à maintes reprises. La militarisation de l'Ukraine constitue une violation directe de l'accord selon lequel l'OTAN ne s'étendra pas vers l'est ni ne s'approchera des frontières de la Russie. Le respect des obligations découlant de la Charte des Nations Unies, notamment en matière de droits de l'homme, y compris la liberté de langue et de religion, est-ce là une condition ? Ce sont des attentes fondamentales que tout membre de la communauté internationale doit satisfaire », a souligné M. Lavrov.
En juin, le président Poutine a défini des conditions plus précises pour mettre fin au conflit, notamment : l’Ukraine devrait abandonner ses ambitions d’adhérer à l’OTAN et retirer toutes ses troupes de tous les territoires revendiqués par la Russie.
L’Ukraine a rejeté ces conditions, affirmant qu’elles équivalaient à une capitulation. Au lieu de cela, l’Ukraine a présenté un « plan de victoire » et a appelé à un soutien occidental accru.
Le ministre des Affaires étrangères Lavrov a évoqué le fait que « le gouvernement de Kiev est utilisé par l'Occident, alors que celui-ci a besoin d'éliminer un adversaire puissant comme la Russie de l'arène internationale ».
« L'Occident veut éliminer tout adversaire. L'Ukraine a été choisie comme arme contre nous », a accusé Lavrov.
M. Lavrov a averti que les attaques continues de l'Ukraine sur le territoire russe feraient l'objet d'une réponse de plus en plus dure.
« Quant aux attaques terroristes continues des autorités de Kiev, ciblant des lieux civils tels que des immeubles d'habitation, des hôpitaux, des cliniques, des commerces et des lieux de rassemblement publics, elles sont absolument inacceptables. Ces actions constituent une violation flagrante de toutes les conventions antiterroristes et des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous mettons fermement en garde contre le fait que la poursuite de ces actions entraînera une riposte de plus en plus ferme et décisive », a déclaré le chef de la diplomatie.
Source : https://dantri.com.vn/the-gioi/nga-len-tieng-ve-lenh-ngung-ban-o-ukraine-20241225182544440.htm
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