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Les États-Unis et l'Iran déclenchent une guerre médiatique

Báo Sài Gòn Giải phóngBáo Sài Gòn Giải phóng03/02/2024


Les médias américains ont cité des responsables américains affirmant que le président Joe Biden avait approuvé un plan visant à mener des attaques de plusieurs jours, ciblant le personnel et les infrastructures iraniens en Irak et en Syrie. En réponse, les médias iraniens ont promis de réagir fermement s'ils étaient « intimidés ».

Un avion de chasse américain décolle des forces houthies soutenues par l'Iran en mer Méditerranée, le 11 janvier. Photo : US NAVY
Un avion de chasse américain décolle des forces houthies soutenues par l'Iran en mer Méditerranée, le 11 janvier. Photo : US NAVY

Déclaration forte

Selon CNN, les attaques américaines seront des représailles à l'attaque de drone, menée par le groupe de résistance islamique irakien soutenu par l'Iran, sur la base militaire américaine Tower 22 en Jordanie le 28 janvier, tuant 3 soldats et en blessant 34 autres.

Le même jour, l'agence de presse Reuters a cité quatre responsables américains affirmant que le drone utilisé pour attaquer la tour 22 le 28 janvier avait probablement été fabriqué en Iran. Cette évaluation est basée sur l'analyse des débris de l'avion sur les lieux, mais la partie américaine n'a pas divulgué le nom de cette arme. Suite à cette découverte, les États-Unis sont déterminés à tenir l’Iran responsable du soutien apporté aux milices qui ont mené l’attaque.

Du côté iranien, le 2 février, s'exprimant à la télévision, le président iranien Ebrahim Raisi a déclaré : « Nous ne commencerons aucune guerre, mais si quelqu'un veut intimider, il devra faire face à une réponse forte. » Hossein Salami, commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, a déclaré que Téhéran n'avait pas peur d'une confrontation militaire directe avec Washington mais ne cherchait pas non plus la guerre avec les États-Unis. Selon l'agence de presse officielle IRNA, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a appelé les États-Unis à cesser d'utiliser un langage menaçant envers l'Iran et à se concentrer sur une solution politique. M. Amir-Abdollahian a affirmé que la réponse de l’Iran aux menaces est décisive et immédiate.

Ligne rouge

Pendant ce temps, des pays comme la Russie, la Chine, l’Égypte, l’Arabie saoudite… ont tous exprimé leurs inquiétudes face aux nouvelles tensions entre les États-Unis et l’Iran.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie n'accueillait aucune action susceptible de déstabiliser la région et d'accroître les tensions, notamment dans le contexte d'un risque de conflit excessif.

Selon M. Peskov, des mesures sont nécessaires pour réduire les tensions au lieu de déstabiliser la région dans son ensemble. Selon le Wall Street Journal, ni Washington ni Téhéran n’ont manifesté le moindre désir de confrontation militaire directe. Pour l’administration Biden, attaquer les forces paramilitaires iraniennes risque de déclencher une contre-attaque contre les troupes ou les bases américaines au Moyen-Orient à partir du formidable arsenal de missiles et de drones avancés de Téhéran.

De plus, en cette année d’élection présidentielle, la Maison Blanche cherche à éviter d’étendre la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas à un conflit régional plus large. Pour l’Iran, la guerre avec les États-Unis est également une option envisageable. Si l’Iran tente de contenir les forces qu’il soutient en Irak, au Yémen, en Syrie et au Liban, il risque de compromettre sa prétention à diriger un soi-disant « axe de résistance » de milices et d’alliés amis au Moyen-Orient contre les États-Unis et Israël. Mais s’il affronte directement les États-Unis, plus puissants, l’Iran risque de subir des pertes importantes et des sanctions plus sévères.

Selon M. Gerald Feierstein, ancien fonctionnaire du Département d'État américain, chaque camp tente d'ajuster l'usage de la force pour tenter de changer le comportement de l'autre, mais aucun des deux camps ne veut franchir la ligne rouge.

KHANH MINH



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