La récente tempête a causé de graves dommages à de nombreuses entreprises. L’assurance immobilière est devenue une solution importante pour minimiser les pertes, mais de nombreuses entreprises ont du mal à réclamer une indemnisation.
Alors, comment les entreprises peuvent-elles mieux se préparer lorsqu’elles souscrivent à une assurance immobilière, notamment dans le contexte de catastrophes naturelles ?
Selon l'avocat Truong Anh Tu, président du cabinet d'avocats TAT, l'assurance des biens, y compris des usines, des machines et des marchandises, est un élément essentiel de la stratégie de gestion des risques des entreprises.
Pour les entreprises ayant des activités de fabrication, cette assurance permet non seulement de protéger les installations physiques, mais également de garantir que les opérations commerciales peuvent se poursuivre même dans des situations de catastrophe naturelle grave.
Cependant, de nombreuses entreprises ne sont pas entièrement assurées, même si elles ont souscrit une assurance immobilière. La raison principale est souvent que l’entreprise ne comprend pas la portée de l’assurance, ou se heurte à des clauses d’exclusion (les contrats d’assurance prévoient des cas dans lesquels la compagnie d’assurance n’est pas responsable de l’indemnisation). En cas de catastrophe naturelle, de nombreux contrats excluent des événements tels que les glissements de terrain, le soulèvement dû au gel ou les inondations causées par le débordement d’un canal, d’un lac ou d’un barrage.
Ces clauses peuvent placer les entreprises dans une situation difficile où elles subissent des pertes du fait de ces incidents mais ne peuvent prétendre à aucune indemnisation.
En outre, le problème de la méconnaissance de la portée de l’assurance est l’une des principales raisons pour lesquelles les entreprises se retrouvent dans des situations difficiles lorsqu’elles font des réclamations.
De nombreuses entreprises souscrivent une assurance incendie uniquement pour leurs usines sans étendre la protection contre les tempêtes, les inondations ou autres catastrophes naturelles. Cela réduit l’exhaustivité du contrat d’assurance et entraîne des inconvénients pour les entreprises en cas d’incidents liés à des catastrophes naturelles.
Une autre erreur courante est l’inadéquation ou le retard des procédures de signalement des incidents. Lorsqu’un incident survient, l’entreprise doit immédiatement le signaler à la compagnie d’assurance et fournir une documentation complète prouvant les dommages.
Dans de nombreux cas, en raison du non-respect des procédures appropriées, les demandes d’indemnisation des entreprises sont rejetées. Pour éviter cette situation, les entreprises doivent conserver toutes les preuves liées aux dommages telles que des photos, des vidéos, des factures de réparation ou de rachat des biens endommagés. Si nécessaire, une unité d’évaluation indépendante peut être sollicitée pour garantir la transparence dans la détermination des dommages.
Selon les avocats, pour bien se préparer à travailler avec des compagnies d’assurance, la première chose que les entreprises doivent faire est de lire attentivement le contrat d’assurance. Cela semble simple mais c'est très important. Chaque terme, de la couverture aux exclusions, doit être clairement compris avant de signer le contrat.
S’il y a des points qui ne sont pas clairs, l’entreprise doit demander à la compagnie d’assurance de lui fournir des explications détaillées. Il est particulièrement important de prêter attention aux exclusions de responsabilité d’assurance, car il s’agit de termes souvent négligés qui ont un impact majeur sur les prestations d’assurance d’une entreprise.
Une fois assuré, il est également essentiel de conserver des registres détaillés de l’état de vos biens et de vos biens. Cela permet aux entreprises de prouver plus facilement les dommages aux compagnies d’assurance lorsqu’un incident survient. De plus, un signalement rapide des incidents et une coopération étroite avec la compagnie d’assurance pendant le processus d’évaluation contribueront également à ce que le processus de traitement des réclamations se déroule plus rapidement et plus facilement.
En cas de litige avec la compagnie d’assurance, l’entreprise doit trouver un moyen d’avoir un dialogue direct pour résoudre le problème. C'est l'option la plus simple et la moins coûteuse. Toutefois, si aucun accord ne peut être trouvé, l’entreprise devrait envisager de faire appel à un avocat pour protéger ses intérêts.
Ou lorsque les parties ne parviennent pas à un accord, l’entreprise peut porter l’affaire devant un arbitrage commercial ou un tribunal pour règlement. Il s’agit d’un dernier recours, mais il est souvent plus long et plus coûteux, il doit donc être soigneusement étudié.
Source : https://vietnamnet.vn/mua-bao-hiem-chay-no-nha-xuong-nhung-bo-quen-thien-tai-2322564.html
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