L'ONU adopte un traité pour protéger les eaux internationales

Báo Tài nguyên Môi trườngBáo Tài nguyên Môi trường20/06/2023


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Panorama de la réunion intergouvernementale pour la ratification du traité de protection des eaux internationales au siège de l'ONU à New York (USA) le 19 juin 2023. Photo : THX/TTXVN

Il s’agit d’un accord environnemental historique visant à protéger les écosystèmes vitaux pour l’humanité.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a qualifié l'adoption du traité de « réalisation historique » qui crée un cadre juridique pour étendre la protection de l'environnement aux eaux internationales, qui couvrent 60 % des océans du monde.

Le texte du traité a été approuvé par les parties en mars dernier, après 15 ans de discussions et quatre ans de négociations formelles. Depuis lors, les experts juridiques et les traducteurs de l’ONU ont activement révisé et traduit le texte afin de garantir une transmission précise, cohérente et complète du texte dans les six langues officielles de l’ONU. Une fois adopté par l’ONU, le traité doit être ratifié par au moins 60 États membres de l’ONU pour entrer en vigueur.

Aujourd’hui, les scientifiques reconnaissent de plus en plus l’importance des océans pour la vie humaine. C’est là que la majeure partie de l’oxygène que les humains respirent est produite, et cela contribue également à limiter le changement climatique en absorbant les émissions de CO2. De plus, l’océan abrite également des zones de biodiversité, avec des organismes microscopiques. Dans The Lancet, un groupe de scientifiques a souligné que : « Des océans en bonne santé, des eaux côtières à la haute mer et aux eaux profondes, sont essentiels à la santé, au bien-être et à la survie de l’homme. »

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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres (au centre), s'exprime lors de la réunion intergouvernementale pour ratifier le traité de protection des eaux internationales, à New York (États-Unis), le 19 juin 2023. Photo : THX/TTXVN

Actuellement, la plupart des zones marines protégées sont situées dans les eaux territoriales des États membres des Nations Unies. Le traité étendrait la protection de l’environnement au-delà des zones économiques exclusives (ZEE) des pays, qui s’étendent sur 200 milles nautiques (370 km) à partir des lignes de base. Plus de 60 % de l’océan se situe en dehors de la ZEE. Le traité exige également des études sur les impacts environnementaux d’activités telles que l’exploration et l’exploitation des fonds marins.

Ce document est également considéré comme un élément important des efforts mondiaux visant à protéger 30 % de la superficie terrestre et marine de la planète d'ici 2030, également connue sous le nom d'initiative 30x30, adoptée par les pays lors de la 15e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique à Montréal (Canada) en décembre 2022.

Le Traité établit également des principes de partage des bénéfices des « ressources génétiques marines » (RGM) acquises grâce à la recherche scientifique dans les eaux internationales. C’était un point de friction qui avait presque provoqué l’échec des négociations à la dernière minute en mars dernier.

Selon les observateurs, il ne sera pas difficile pour le traité d’obtenir la ratification d’au moins 60 États membres de l’ONU. Bien que le traité constitue une avancée majeure dans l’établissement de la gestion des eaux internationales, de nombreuses questions restent à débattre concernant sa mise en œuvre.



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