Le plan, qui devrait être présenté au cabinet économique israélien dans les deux semaines et mis en œuvre en 2024, vise à attirer environ 80 000 travailleurs pour travailler dans les secteurs de la construction et de l'agriculture afin de réduire la dépendance à l'égard de la main-d'œuvre palestinienne.
Environ 150 000 Palestiniens de Cisjordanie occupée et 18 500 autres de Gaza ont travaillé en Israël. Photo : Reuters
Dans le cadre de ce plan, Israël souhaite faire venir environ 80 000 travailleurs de divers pays, principalement d’Asie, pour travailler dans la construction et l’agriculture. Parmi eux se trouvent environ 25 000 travailleurs du Sri Lanka, 20 000 de Chine, 17 000 d'Inde, 13 000 de Thaïlande et 6 000 de Moldavie.
Avant d’entrer en vigueur, le plan nécessitera la signature d’accords avec ces pays et la tenue de négociations sur les conditions de travail.
Depuis que le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre, Israël a dû licencier environ 72 000 travailleurs palestiniens sur des chantiers de construction en Israël, les expulsant d'Israël pour des raisons de sécurité.
Bien qu'il reste encore environ 20 000 travailleurs étrangers, près de la moitié des chantiers de construction du pays ont dû fermer en raison du manque de main-d'œuvre.
Avant le conflit, environ 150 000 Palestiniens de Cisjordanie et 18 500 autres de Gaza travaillaient en Israël. Les secteurs de la construction et de l’agriculture israéliens dépendent fortement de la main d’œuvre étrangère.
De nouveaux groupes de travailleurs étrangers devraient arriver dans les semaines à venir alors que le pays cherche à remédier à un goulot d'étranglement de l'offre qui menace de faire à nouveau grimper les prix de l'immobilier alors que les taux d'intérêt commencent à baisser, selon un porte-parole du ministère israélien du Logement.
Ngoc Anh (selon Reuters, KAN)
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