Le Conseil, composé de 15 membres, a surmonté une impasse qui avait vu quatre tentatives infructueuses le mois dernier pour adopter une résolution appelant également à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas.
Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU discutent de la situation à Gaza après l'adoption de la résolution. Photo : Nations Unies
Les États-Unis, la Russie et le Royaume-Uni, qui disposent d'un droit de veto au Conseil, se sont abstenus lors du vote de mercredi sur la résolution rédigée par Malte. Les 12 membres restants ont voté pour.
L’impasse au sein du Conseil porte principalement sur la question de savoir s’il faut appeler à une pause humanitaire ou à un cessez-le-feu. Une pause est généralement considérée comme moins importante et plus courte qu’un cessez-le-feu. Les États-Unis soutiennent une pause, tandis que la Russie fait pression pour un cessez-le-feu.
Cette résolution est la cinquième tentative du Conseil depuis le début des hostilités entre Israël et le Hamas le 7 octobre. Le texte ne condamne pas non plus l'attaque du Hamas - un point de discorde pour les alliés d'Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni.
Le Conseil a appelé à « des pauses et des couloirs humanitaires urgents et prolongés dans toute la bande de Gaza pendant un nombre suffisant de jours pour permettre... un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave ».
La résolution appelle également au respect du droit international, notamment à la protection des civils, notamment des enfants. La déclaration appelle toutes les parties à ne pas priver les civils de Gaza des services de base et de l’aide humanitaire nécessaires à leur survie.
En octobre, le Conseil de sécurité a échoué à quatre reprises à adopter une résolution sur les combats à Gaza. La Russie n'a pas réussi à obtenir le nombre minimum de voix requis à deux reprises, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution rédigée par le Brésil, et la Russie et la Chine ont opposé leur veto à une résolution rédigée par les États-Unis.
Le mois dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies, composée de 193 membres, a également adopté le 28 octobre – avec 121 voix pour – une résolution rédigée par les États arabes appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et exigeant l’accès de l’aide à Gaza.
Hoang Anh (selon l'ONU, Reuters, AP)
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