En conséquence, la valeur marchande de SK Hynix a augmenté à 90,8 billions de wons (66,9 milliards de dollars) le matin du 2 novembre, contre 89,9 billions de wons pour le géant technologique LG.
SK Hynix est également un fournisseur de mémoire à large bande passante pour Nvidia, la plus grande société de puces au monde en termes de capitalisation boursière à l'heure actuelle. Les actions de Nvidia sont en hausse de 66 % depuis le début de l'année.
En revanche, LG Energy Solution, fournisseur du constructeur de voitures électriques Tesla, a vu sa capitalisation chuter de 12 % en raison de la faible demande de véhicules électriques.
En avril, James Lim, analyste chez Dalton Investment, a déclaré que la demande de microprocesseurs « a atteint son point bas » et « se dirige progressivement vers une reprise ».
Pendant ce temps, la guerre technologique entre les États-Unis et la Chine pousse deux fabricants coréens de puces mémoire, Samsung et SK Hynix, dans un « dilemme », car tous deux utilisent une technologie ou des équipements américains, tandis que la Chine est une part importante du gâteau qu'aucune entreprise ne veut ignorer.
« Étant donné que les fournisseurs nationaux ne peuvent pas rivaliser en termes de capacité et de technologie, la Chine aura besoin de Samsung, SK Hynix, Kioxia, Western Digital ou de fournisseurs étrangers pour remplacer Micron. Cependant, tous proviennent d’alliés des États-Unis et dépendent d’équipements achetés aux États-Unis. « Nous pensons que la probabilité qu'ils ignorent la pression des États-Unis et profitent de l'interdiction de Micron pour gagner des parts de marché en Chine est assez faible », a déclaré Mark Li, analyste chez C. Bernstein.
(Selon Nikkei, Bloomberg)
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