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Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a mis en garde Alphabet Corporation, la maison mère de Google, contre la possibilité de "désinformation et de contenus illégaux" publiés sur la plateforme YouTube appartenant à cette société.
Photo : Reuters |
Selon CNN, dans une lettre adressée au PDG d'Alphabet, Sundar Pichai, M. Thierry Breton a suggéré que YouTube doit se conformer aux termes de la nouvelle loi sur les services numériques (DSA) de l'UE.
La lettre indique que la quantité de désinformation et de contenu illégal distribuée dans l’UE via un certain nombre de plateformes a explosé depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre.
M. Thierry Breton a rappelé que YouTube est une plateforme de partage de vidéos utilisée par de nombreux enfants et adolescents, et a affirmé que Google a une responsabilité particulière de protéger les utilisateurs des images préjudiciables ou faisant l'apologie de la violence. Il a appelé les dirigeants de l'entreprise à rendre compte de manière proactive, rapide, précise et complète des problèmes soulevés dans la lettre.
Plus tôt cette semaine, un avertissement similaire a également été mentionné dans des lettres envoyées aux dirigeants des entreprises propriétaires des sites de réseaux sociaux X, Facebook et Tiktok. À peine deux jours après que le commissaire européen au marché intérieur a envoyé une lettre d’avertissement à la plateforme X, la Commission européenne (CE) a ouvert le 12 octobre une enquête pour déterminer si la plateforme avait violé la nouvelle réglementation de l’UE sur le contrôle de la désinformation et des fausses nouvelles sur le conflit dans la bande de Gaza.
Les dirigeants de l'UE ont souligné que les principales plateformes en ligne doivent se conformer à la loi sur la sécurité numérique (DSA) de l'UE, entrée en vigueur il y a deux mois, les obligeant à s'attaquer aux contenus jugés illégaux en vertu du droit de l'UE ou national.
Si elles enfreignent le DSA, les plateformes en ligne pourraient être obligées de prendre des mesures correctives obligatoires pour bloquer les contenus interdits ou s'exposer à des amendes pouvant aller jusqu'à 6 % du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise, voire à une interdiction d'opérer en Europe.
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