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| La Thaïlande produit généralement environ 20 millions de tonnes de riz décortiqué, dont la moitié est consommée sur le marché intérieur, l'autre moitié étant généralement exportée. |
Selon M. Chookiat, les expéditeurs souhaitent que le nouveau gouvernement se concentre sur la stratégie de production de riz, qui se concentre sur le développement de nouvelles variétés de riz établies par l'administration précédente, car cela est très important pour l'avenir du riz thaïlandais.
« Après des démonstrations de produits et des discussions avec des clients aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie, nous avons constaté qu'ils sont très préoccupés par le prix », a déclaré Chookiat, président honoraire de l'Association des exportateurs de riz thaïlandais. « Les efforts visant à réduire les coûts pour les agriculteurs, à augmenter la productivité et à développer des variétés de riz tendre adaptées aux besoins du marché sont de la plus haute importance. »
M. Chookiat a reconnu que de nombreux pays ont réalisé des progrès significatifs en matière de recherche et développement (R&D), créant des variétés de riz capables de concurrencer le riz thaïlandais.
Par exemple, le riz parfumé hom mali de Thaïlande ne peut être cultivé qu'une fois par an et le riz perd son arôme après le début de la saison. En revanche, le riz parfumé du Vietnam peut être cultivé plusieurs fois en trois mois, de sorte que l'approvisionnement en riz parfumé est stable.
M. Chookiat a également exhorté le gouvernement à améliorer les systèmes d'irrigation, tels que les canaux et les réservoirs, car sans action, les exportations de riz de la Thaïlande pourraient se détériorer.
Partageant le même point de vue, M. Nipon Puapongsakorn, membre célèbre de l'Institut de recherche sur le développement de Thaïlande, a également déclaré que nous devrions éviter d'intervenir sur le marché en termes de prix ou de mise en gage du riz.
M. Nipon a déclaré que si une politique de soutien est nécessaire, les prix du riz ne devraient pas être fixés trop haut et le soutien des prix devrait être accompagné de conditions, comme l'obligation pour les agriculteurs de participer à la protection de l'environnement par des mesures telles que l'alternance de cultures sèches et humides en raison de la pénurie d'eau, l'application de techniques agricoles régénératrices, l'application de nouvelles technologies, etc.
Auparavant, le commerce du riz en Thaïlande, deuxième exportateur mondial de riz après l'Inde, était devenu chaotique après que la récente interdiction d'exportation de riz par l'Inde ait déclenché une vague d'achats de panique. La thésaurisation spéculative a épuisé les réserves de riz sur le marché de l’Asie du Sud-Est, réduisant considérablement les exportations de riz.
Les prix du riz décortiqué thaïlandais ont augmenté de près de 20 % à la mi-août pour atteindre 21 000 bahts (597 dollars) la tonne, contre environ 17 000 bahts quelques semaines plus tôt.
Poussé à la hausse chaque semaine, le prix à l'exportation du riz blanc brisé à 5 % de la Thaïlande a désormais atteint 635 dollars la tonne, son plus haut niveau depuis environ 15 ans, reflétant la hausse des prix mondiaux combinée à la hausse des prix du paddy sur le marché intérieur. Bien que le gouvernement thaïlandais n’ait pas l’intention de limiter les exportations de riz, les exportateurs thaïlandais hésitent encore à vendre en raison d’un approvisionnement incertain.
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