Le ministère de l'Industrie et du Commerce vient de soumettre au Premier ministre un document sur le plan de mise en œuvre du VIIIe Plan énergétique. Selon ce ministère, la capacité totale des projets d'énergie renouvelable et de petite hydroélectricité est attribuée à chaque localité, sans calculs spécifiques pour chaque projet de source d'énergie.
« La sélection des projets spécifiques (échelle de capacité, localisation, plan de connexion,...) sera de la responsabilité directe de la localité », précise le dossier.
Le ministère de l'Industrie et du Commerce a expliqué que la raison pour laquelle les sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, la biomasse et l'énergie des déchets et la petite hydroélectricité ne sont pas classées au niveau des projets est qu'il n'y a pas de base pour classer les projets prioritaires. En particulier, il y a deux critères importants qui n'ont pas été déterminés : le statut juridique du projet, la conformité avec l'aménagement du territoire et d'autres plans ; prix de l'électricité et efficacité économique et sociale du projet.
Dans le rapport, le ministère de l'Industrie et du Commerce a également souligné certaines difficultés dans la gestion des projets d'énergie solaire qui ont bénéficié de politiques d'investissement et qui ont des investisseurs.
Français La décision n° 500/QD-TTg attribue la tâche : « Pour les projets d'énergie solaire dont la planification a été approuvée, dont la politique d'investissement a été approuvée par les autorités compétentes et attribuée aux investisseurs, l'avancement spécifique sera pris en compte dans le Plan de mise en œuvre du Plan électrique VIII conformément aux dispositions de la loi sur la planification, de la loi sur l'investissement et d'autres réglementations pertinentes, en garantissant la sécurité, l'équilibrage des sources, des charges, une infrastructure de réseau appropriée, l'efficacité économique, des prix de l'électricité raisonnables et des coûts de transmission ».
Cependant, l'Institut de l'énergie (l'unité chargée par le ministère de l'Industrie et du Commerce d'élaborer le plan) a indiqué qu'il n'était pas en mesure de répondre à cette demande.
Selon les statistiques, il existe actuellement 23 projets/parties de projets d'une capacité de plus de 2 360 MW de projets d'énergie solaire qui ont été approuvés pour la planification, dont les politiques d'investissement ont été approuvées par les autorités compétentes et qui ont été attribués aux investisseurs. Toutefois, selon le calcul de la structure des sources d'énergie du projet Power Plan VIII, la capacité totale des projets pouvant être mis en service est de 1 500 MW.
De plus, l'Institut de l'énergie estime que : En raison du manque de temps, d'informations, de données, certains critères (règlements du droit de l'urbanisme, du droit des investissements et autres réglementations juridiques pertinentes...) ne peuvent être déterminés, il n'y a donc pas suffisamment de bases pour déterminer clairement l'avancement des projets d'énergie solaire concentrée auprès des investisseurs ainsi que des nouveaux projets d'énergie solaire.
C'est pourquoi le consultant en planification a proposé que les comités populaires des provinces synthétisent et classent les projets, fassent rapport au ministère de l'Industrie et du Commerce et au gouvernement pour sélectionner les projets à développer, répondant aux critères de la décision n° 500/QD-TTg, garantissant une optimisation globale conformément au Plan énergétique VIII.
Les grandes sources d'énergie telles que les centrales électriques au GNL, les centrales électriques au gaz domestique, les centrales thermiques au charbon, les centrales hydroélectriques de moyenne et grande taille, etc. ont des temps de préparation des investissements longs (2 à 3 ans) et des temps de construction longs (3 à 4 ans).
Pour déterminer le plan opérationnel à court terme (2-3 ans) et à moyen terme (5-7 ans), en plus de calculer les besoins du système, il est également nécessaire de se baser sur la situation de mise en œuvre réelle.
Concernant l'éolien offshore, le Ministère de l'Industrie et du Commerce estime que : Actuellement, le corridor juridique pour le développement de l'éolien offshore n'est pas encore clair (la planification spatiale marine nationale n'a pas été approuvée, il n'existe aucune base pour déterminer le champ de gestion marine, il n'existe aucune réglementation sur l'autorité compétente pour décider des politiques d'investissement...). Le projet calcule donc la capacité de développement de l’énergie éolienne offshore d’ici 2030 par région.
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