Les délégués ont hautement apprécié le processus d’élaboration, d’accueil et d’explication du Gouvernement et de l’organisme de rédaction (Ministère des Ressources Naturelles et de l’Environnement). Selon le délégué, le projet de loi soumis à l'Assemblée nationale lors de la 5ème session a reçu de nombreux avis de la part du peuple, des experts, des scientifiques, des députés de l'Assemblée nationale s'exprimant lors de la 4ème session et de la Conférence des députés à temps plein de l'Assemblée nationale.
Français En ce qui concerne le contenu des terres religieuses dans le projet de loi foncière (amendée), il est stipulé que « les terres religieuses comprennent les terres destinées à la construction d'installations de culte, les sièges d'organisations religieuses, les organisations religieuses affiliées et d'autres œuvres religieuses appropriées », cependant, ce concept doit être revu et clarifié sur les deux points suivants : Premièrement, la loi de 2016 sur la croyance et la religion et ce projet de loi foncière (amendé) n'ont pas le concept d'installations de culte, il n'y aura donc aucune base juridique pour déterminer les terres religieuses selon l'approche des terres destinées à la construction d'installations de culte stipulée dans le projet de loi foncière.
Par conséquent, le délégué a proposé de réviser ce règlement dans le sens de la suppression de ce nouveau concept afin d’éviter toute controverse et incohérence entre le droit foncier et le droit sur les croyances et les religions.
Deuxièmement, l'article 14 de l'article 2 de la loi de 2016 sur la croyance religieuse stipule : « Les établissements religieux comprennent les pagodes, les églises, les chapelles, les temples, les mosquées, les sièges d'organisations religieuses et autres établissements légaux d'organisations religieuses. » Avec ce concept, la question se pose de savoir si le terrain est approprié pour la construction d’édifices religieux. Dans le même temps, il est nécessaire d’évaluer si l’approche telle que définie dans le projet de loi foncière (modifiée) couvre ou non les terrains destinés à la construction d’installations religieuses ?
Les délégués ont suggéré que l’organisme de rédaction examine et complète ce contenu afin de garantir une réglementation cohérente entre ce projet de loi foncière (modifiée) et la loi sur les croyances religieuses, évitant ainsi l’émergence de nouveaux concepts. En outre, l’absence de consensus dans la compréhension des questions religieuses entraînera une mise en œuvre incohérente, ce qui peut donner lieu à des conflits et des plaintes. Il s’agit d’un problème qui doit être évité lors de la réglementation du contenu des types de terres, en particulier des terres destinées aux croyances et aux religions. Il est donc nécessaire d’unifier l’évaluation entre les deux types de terres, à savoir les terres religieuses et les terres de croyance.
Un autre point abordé dans le projet de loi est la réglementation selon laquelle les types de terrains doivent être conformes à la planification, aux plans d’utilisation des terres et aux plans de construction approuvés par les agences étatiques compétentes. La réglementation sur les terres religieuses stipule également : « Dans le cas où l'État récupère des terres religieuses comme prescrit dans la clause 2 du présent article, il sera aménagé un nouvel emplacement adapté au fonds foncier local pour les activités religieuses des croyants. »
Les délégués ont exprimé leur accord avec ce règlement, mais ont souhaité assurer la cohérence dans la compréhension et la mise en œuvre afin de clarifier ce qu’est une activité religieuse. Car actuellement, l'article 11, article 2 de la loi sur la croyance et la religion stipule que « les activités religieuses sont des activités de propagation de la religion, de pratique de la religion et de gestion d'organisations religieuses ».
Enfin, l’article 82, clause 2, du projet de loi foncière prévoit des cas de récupération de terres, y compris les cas où les utilisateurs des terres n’ont plus besoin d’utiliser la terre et ont une demande volontaire de restitution de la terre. Hormis les dispositions de l’article 82 du projet, il n’existe aucune autre disposition faisant référence à ce contenu. Le délégué a déclaré qu'en plus des réglementations sur la récupération des terres en raison du retour volontaire des terres, il est nécessaire de poursuivre les recherches pour compléter certains autres contenus tels que les mécanismes, les politiques et les questions liées à la récupération des terres par l'État lorsque les utilisateurs des terres retournent volontairement des terres afin que les politiques du projet de loi, y compris la récupération des terres lorsque les utilisateurs des terres retournent volontairement des terres, puissent être mises en pratique.
Article 206. Terres religieuses, le projet de loi foncière (modifié) stipule
1. Les terrains religieux comprennent les terrains destinés à la construction d’établissements de culte, de sièges d’organisations religieuses, d’organisations religieuses affiliées et d’autres œuvres religieuses.
2. L’État attribue des terrains sans percevoir de droits d’utilisation du sol pour les terrains utilisés pour construire des lieux de culte, des sièges d’organisations religieuses et des organisations religieuses affiliées.
3. L'État loue des terres et perçoit un loyer annuel auprès des organisations religieuses et des organisations religieuses affiliées qui utilisent des terres ne relevant pas des cas spécifiés à l'article 2 du présent article.
4. Le Comité populaire provincial décide, en fonction des besoins réels en matière d'activités religieuses et de la capacité du fonds foncier local, de la superficie des terres allouées aux organisations religieuses et aux organisations religieuses affiliées.
5. L'utilisation de terrains religieux combinée à des services commerciaux doit garantir les exigences spécifiées à l'article 212, paragraphe 2, de la présente loi.
6. Dans le cas où l'État récupère des terres religieuses comme prévu à l'article 2 du présent article, un nouvel emplacement sera aménagé en fonction du fonds foncier local et des activités religieuses des croyants.
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