Le fardeau de la maladie
Ce matin, le 23 mai, lors de la réunion du Département central de la propagande, le vice-ministre de la Santé Tran Van Thuan a assisté et a parlé du travail de prévention des effets nocifs du tabac au Vietnam.
Certaines maladies liées aux cigarettes traditionnelles et aux nouvelles cigarettes
Selon le vice-ministre Thuan, au cours des dix dernières années, la mise en œuvre d'un environnement sans fumée au Vietnam a entraîné de nombreux changements positifs. Le taux de consommation de tabac chez les hommes adultes est passé de 47,4 % en 2010 à 42,3 % en 2020.
Chez les 13-15 ans, ce taux a également diminué, passant de 2,5 % en 2014 à 1,9 % en 2022.
Cependant, ces dernières années, de nombreux nouveaux produits du tabac sont apparus tels que : les cigarettes électroniques, les produits de tabac chauffé aux designs et saveurs divers pour attirer les jeunes. Alors que le taux de tabagisme des cigarettes classiques diminue, le taux d’utilisation des cigarettes électroniques augmente, en particulier chez les jeunes.
Selon une enquête réalisée en 2019 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux d’utilisation de la cigarette électronique parmi les étudiants de 15 à 17 ans au Vietnam est de 2,6 %. L'enquête de 2022 sur la consommation de tabac chez les étudiants a montré que le taux d'utilisation de la cigarette électronique chez les étudiants âgés de 13 à 15 ans était de 3,5 %.
Les cigarettes électroniques contiennent de la nicotine, une substance addictive liée aux maladies cardiaques et pulmonaires et à d’autres maladies. Outre la nicotine, les cigarettes électroniques contiennent d’autres produits chimiques et environ 20 000 arômes, dont beaucoup n’ont pas été entièrement évalués quant à leur nocivité pour la santé.
Citant des sources de l'OMS sur les effets nocifs du tabac, le vice-ministre de la Santé a noté que les nouvelles cigarettes ne sont pas un produit qui aide les gens à arrêter de fumer des cigarettes ordinaires, ni un produit moins nocif ou présentant moins de risques pour la santé, mais présentent de nombreux risques de provoquer des maladies chroniques telles que des maladies respiratoires, cardiovasculaires et dentaires, tout comme les cigarettes ordinaires.
M. Thuan a déclaré : « Si nous ne nous employons pas à prévenir résolument ces nouveaux produits du tabac, le taux de consommation de tabac augmentera à nouveau. Nous devrons redoubler d'efforts pour réduire le taux de tabagisme, lutter contre la charge de morbidité et de mortalité causée par le tabac ainsi que contre ses conséquences sociales, économiques et environnementales, en particulier celles qui pèsent sur la santé des jeunes générations. »
Arrêter de fumer pour augmenter ses dépenses alimentaires
Le même matin, le ministère de l'Information et des Communications a organisé un atelier visant à informer la presse sur la prévention des effets nocifs du tabac.
Lors de l'atelier, le professeur associé - Dr. Luong Ngoc Khue, directeur du Département des examens médicaux et de la gestion des traitements (ministère de la Santé), a déclaré que la Journée mondiale sans tabac de cette année (31 mai) a été lancée par l'OMS avec le thème « Nous avons besoin de nourriture, pas de tabac », pour appeler les pays à promouvoir des activités de sensibilisation du public aux effets nocifs du tabac sur la santé, l'économie, l'environnement, la sécurité alimentaire et la nutrition ; aborde le lien entre la consommation de tabac, la culture du tabac et la pauvreté ; Appel à l’arrêt du tabac pour augmenter les dépenses consacrées à l’alimentation.
« Ce dont nous avons besoin, c'est de la santé et de la qualité de notre race, pas des cigarettes. Le coût des cigarettes et du traitement des maladies causées par les cigarettes est énorme alors que chaque famille a du mal à joindre les deux bouts après le Covid-19 », a souligné le professeur associé Khue.
« Les cigarettes électroniques sont une « tendance » chez les jeunes, alors que ces cigarettes contiennent également de nombreuses substances nocives pour la santé. En ce qui concerne les droits de l'homme, fumer est un choix personnel. Si vous tombez malade, avez un cancer ou un accident vasculaire cérébral, vous l'acceptez, mais n'oubliez pas que vous êtes un fardeau pour vos proches lorsque vous tombez malade à cause du tabac », a rappelé le professeur associé Khue.
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