Le développement de modèles LLM, qui sont formés à l'aide de techniques d'apprentissage profond de l'IA pour extraire d'énormes quantités de données et de textes, est entré dans une phase d'« accélération » depuis 2020, selon un rapport des instituts de recherche relevant du ministère chinois des Sciences et de la Technologie.
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Le rapport publié dimanche indique qu'en 2020, les institutions chinoises n'ont délivré que deux LLM contre 11 aux États-Unis, mais qu'en 2021, un total de 30 LLM ont été délivrés dans chaque pays.
Les institutions américaines ont délivré un total de 37 LLM en 2022, contre 28 en Chine, selon les données du rapport. Depuis le début de l’année, la Chine a émis 19 LLM supplémentaires, tandis que les États-Unis n’en ont ajouté que 18 de ces modèles intelligents.
« La Chine et les États-Unis sont en tête de la distribution de grands modèles linguistiques dans le monde, avec plus de 80 % des modèles publiés par les deux pays », conclut le rapport. « Les États-Unis ont toujours été le leader mondial en termes de nombre de grands modèles linguistiques. »
Le rapport intervient alors que l'industrie chinoise de l'IA est confrontée à des défis importants, les contrôles à l'exportation imposés par les États-Unis rendant difficile pour les organisations chinoises l'accès aux semi-conducteurs utilisés pour former les LLM, ainsi qu'à d'autres tâches informatiques avancées.
Le rapport a analysé 79 LLM développés en Chine, notant que bien que 14 provinces et régions aient développé la technologie, les projets de développement conjoints n'ont pas encore « répondu à la demande ».
Après la sortie de ChatGPT par OpenAI, les géants technologiques chinois, allant d'Alibaba à la société de surveillance Sensetime et au géant des moteurs de recherche Baidu, ont déployé leurs propres versions de chatbots alimentés par des technologies d'IA générales.
Hoang Ton (selon Reuters)
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