Des traces de rouge à lèvres découvertes il y a plus de 2 000 ans

Selon une étude récemment publiée dans la revue Scientific Reports , des archéologues ont retrouvé des cosmétiques de l'âge du bronze à Jiroft, une ville du sud-est de l'Iran, après que la rivière Halil a débordé et envahi plusieurs cimetières voisins datant du troisième millénaire avant J.-C.

La substance rouge vif contenue à l'intérieur d'un petit pot en pierre pourrait être l'un des plus anciens rouges à lèvres connus au monde .

Jarre de l'âge du bronze (à gauche) et image microscopique de la composition du pigment, rehaussée de couleur pour distinguer les minéraux individuels. (Source : Massimo Vidale via Scientific Reports ; CC BY 4.0 DEED)

L'eau qui coulait rapidement a poussé le pot finement sculpté à la surface avec de nombreux autres artefacts, dont beaucoup ont été emportés par la population locale, ont écrit les chercheurs dans l'étude. Les objets trouvés, dont le rouge à lèvres, font désormais partie de la collection du musée archéologique de Jiroft.

Le plus vieux rouge à lèvres

Pour en savoir plus sur l'ancien rouge à lèvres, les chercheurs ont analysé le pigment rouge à l'aide de la datation au radiocarbone et ont déterminé qu'il avait jusqu'à 4 000 ans et qu'il était daté entre 1936 et 1687 avant J.-C.

Les chercheurs ont découvert que le mélange de pigments était principalement créé à partir d'hématite broyée, un minéral oxydé qui produit la couleur rouge vibrante, ainsi que d'autres minéraux tels que la manganite et la braunite. Des particules de quartz sont également ajoutées au mélange, pour adoucir la couleur ou pour ajouter des reflets.

Les pigments pour les lèvres contiennent également des traces de fibres végétales, qui peuvent avoir été ajoutées pour le parfum. Le pigment lui-même présente une ressemblance frappante avec le rouge à lèvres moderne, écrivent les auteurs de l'étude.

Bien que les archéologues ne sachent pas exactement à qui appartenaient ces articles de maquillage, ils savent que ces produits de beauté étaient couramment utilisés par les femmes iraniennes à cette époque.

Selon le Cercle des études iraniennes anciennes , un programme éducatif à but non lucratif, d'autres produits de maquillage populaires comprenaient une poudre noire appelée sormeh, utilisée comme eye-liner, et du henné, utilisé pour teindre les cheveux et la peau.

« Il s’agit peut-être du plus ancien exemple connu de vernis à lèvres à l’heure actuelle », a déclaré Vidale, chercheur principal du projet. « Mais j’espère que d’autres collègues pourront identifier des preuves plus anciennes. »

(Source : Tien Phong)

Source : https://tienphong.vn/tim-thay-bang-chung-ve-son-moi-xuat-hien-hon-2000-nam-truoc-post1615218.tpo

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