Supprimer les goulots d'étranglement, favoriser la motivation
Français Le résumé de la mise en œuvre pratique de la Résolution n° 19-NQ/TW de la 6e Conférence centrale, Session XI et le résumé de la mise en œuvre de la Loi foncière de 2013 montrent que la gestion foncière a obtenu des résultats importants, créant un corridor juridique synchrone, étroit et réalisable pour l'exploitation des ressources, l'utilisation rationnelle, économique et efficace des terres, et le développement des travaux d'infrastructures techniques, des infrastructures sociales et du logement urbain ; faciliter la participation foncière au marché immobilier ; augmenter considérablement les recettes budgétaires, contribuer activement au développement socio-économique, à la défense nationale et à la sécurité du pays.
Bien que des résultats importants aient été obtenus, le résumé de la pratique montre également que la gestion et l'utilisation des terres présentent encore certaines lacunes et limites telles que : la planification de l'utilisation des terres n'a pas assuré la cohérence, l'exhaustivité, le système, la faible qualité, l'absence de vision à long terme, n'a pas satisfait aux exigences du développement durable et n'a pas été strictement mise en œuvre ; L’accès à la terre pour les organisations et les individus, en particulier les minorités ethniques, par le biais de l’attribution et de la location de terres, est encore insuffisant ; L’acquisition de terres, l’indemnisation, l’accompagnement et la réinstallation dans certains endroits n’ont pas assuré l’harmonie des intérêts des populations ; Développement instable du marché des droits d’usage du sol ; La réforme administrative de la gestion foncière n’a pas répondu aux exigences pratiques ; Le financement foncier et les prix des terrains ne reflètent pas la réalité du marché ; La capacité de gestion des terres de l’État n’a pas répondu aux exigences ; Base de données, système d’information foncière pas encore achevé ; La tendance à la dégradation des terres, à la pollution et à l’intrusion d’eau salée se produit dans de nombreux endroits, avec des évolutions complexes, entraînant une perte de terres, une réduction de la fertilité, une dégradation des sols, affectant grandement la production agricole et forestière et la vie des populations ; Les ressources foncières n’ont pas été pleinement et durablement exploitées et valorisées ; Il existe encore de nombreuses plaintes, dénonciations et violations du droit foncier, mais leur traitement est limité. La raison de la situation ci-dessus est due à la nature historique et complexe du territoire ; Dans certains endroits, l’application de la loi n’est pas stricte ; Les politiques et les lois sont encore inadéquates, certains contenus d’autres lois connexes ne sont pas cohérents et synchrones avec la loi foncière ; De nouveaux contenus apparaissent dans la pratique, mais la loi ne prévoit aucune réglementation pour les encadrer.
Face à la situation pratique susmentionnée, notre Parti a étudié et proposé de nombreuses directives importantes liées à l'amélioration des institutions et des politiques agraires à travers de nombreuses résolutions et conclusions telles que la résolution du 13e Congrès national des délégués, la résolution n° 11-NQ/TW du 3 juin 2017 du Comité exécutif central sur le perfectionnement de l'institution économique de marché à orientation socialiste, la résolution n° 39-NQ/TW du 15 janvier 2019 du Politburo sur l'amélioration de l'efficacité de la gestion, de l'exploitation, de l'utilisation et de la promotion des ressources économiques, la conclusion 81-KL/TW du 29 juillet 2020 du Politburo sur la garantie de la sécurité alimentaire nationale d'ici 2030. En particulier, la résolution n° 18-NQ/TW du 16 juin 2022 de la 5e conférence du 13e Comité exécutif central avec 5 points de vue, 3 buts généraux, 6 objectifs Des objectifs spécifiques, 6 groupes de solutions et 8 grands groupes politiques visant à perfectionner les institutions, les politiques, les lois foncières et à organiser leur mise en œuvre constituent des orientations politiques importantes dans la modification de la loi foncière de 2013.
Français D'après les bases politiques, juridiques et pratiques mentionnées ci-dessus, il ressort que la modification de la loi foncière de 2013 est très nécessaire et doit viser les objectifs suivants : Les institutions et politiques foncières achevées doivent être cohérentes avec les institutions économiques de marché à orientation socialiste ; Résoudre les chevauchements et les contradictions au sein des politiques et des lois foncières et entre les politiques et les lois foncières et d’autres lois pertinentes ; créer un corridor juridique pour la gestion, l’exploitation, l’utilisation économique, durable et efficace des ressources et des actifs du territoire afin de répondre aux exigences de promotion de l’industrialisation, de la modernisation, de garantie de la défense nationale, de la sécurité, de la protection de l’environnement et de l’adaptation au changement climatique ; créer un nouvel élan pour que notre pays devienne un pays développé à revenu élevé.
Résoudre les problèmes et questions découlant de la gestion et de l'utilisation pratiques des terres qui ont été signalés dans le processus de synthèse de la résolution n° 19-NQ/TW et de synthèse de la mise en œuvre de la loi foncière ; Renforcer la gestion foncière en termes de superficie, de qualité, de valeur économique, etc. assurer l’harmonie des droits et des intérêts de l’État, des utilisateurs fonciers et des investisseurs ; Promouvoir la commercialisation des droits d’utilisation des terres, développer un marché immobilier transparent et sain.
Mettre en place un système de gestion foncière moderne, transparent et efficace, promouvoir la réforme des procédures administratives, la transformation numérique et améliorer l’indice d’accès à la terre ; Promouvoir la démocratie, renforcer la supervision, vaincre la corruption, la négativité et les plaintes foncières.
En outre, la modification de la Loi foncière doit également répondre aux exigences suivantes : Institutionnaliser pleinement et rapidement les points de vue et les politiques du Parti dans les résolutions et conclusions qui ont été énoncées ; Assurer la cohérence, la stabilité, hériter et développer des réglementations qui ont fait leurs preuves dans la pratique et qui fonctionnent sans problème ; modifier et compléter les règlements qui ne sont pas adaptés à la pratique ; Assurer la cohérence et l’uniformité du système de droit foncier avec les autres lois pertinentes ; Continuer à promouvoir la décentralisation et la délégation du pouvoir tout en établissant des outils pour contrôler le pouvoir des organismes et des individus compétents ; promouvoir la réforme des procédures administratives ; Déplacer l’accent de la gestion administrative vers l’utilisation efficace des outils économiques pour contribuer à promouvoir une utilisation plus rationnelle, plus économique et plus efficace des terres ; Moderniser et numériser la gestion foncière en s'appuyant sur un système unifié d'informations et de données foncières, servant à des fins multiples, reliant les niveaux central et local et gérant les changements sur chaque parcelle.
Pour atteindre les objectifs et les exigences fixés, le projet de loi foncière (modifiée) a été élaboré de manière élaborée, en suivant strictement les processus et procédures prescrits par la loi sur la promulgation des documents juridiques.
Le projet de loi a été organisé pour recueillir l’opinion publique ; consulté de nombreuses parties prenantes, des organismes de gestion centraux et locaux, des experts, des scientifiques, des organisations nationales et internationales et des particuliers ; L'Assemblée nationale l'a discuté et commenté lors de deux sessions et il est prévu que cette session l'examine et l'approuve. Les organismes responsables de l'Assemblée nationale et du Gouvernement ont travaillé dur, sérieusement, minutieusement et scientifiquement pour synthétiser, analyser, rechercher et absorber de manière exhaustive les commentaires, en discutant et en absorbant notamment les questions ayant des opinions différentes pour perfectionner le projet de loi.
10 innovations du projet de loi
Le projet de loi foncière (modifié) comporte les innovations importantes suivantes :
Premièrement, il faut réglementer plus complètement les droits et les responsabilités de l’État en tant que propriétaire représentatif et gestionnaire unifié des terres. Plus précisément : compléter les réglementations sur les rôles et responsabilités du Front de la Patrie du Vietnam et de ses organisations membres ; réglementer les droits et obligations des citoyens en matière foncière, en veillant au strict respect des dispositions de la Constitution sur la propriété foncière et les droits de l’homme ; Préciser plus spécifiquement les responsabilités de l’État, les politiques visant à garantir des terres pour les activités communautaires, les politiques visant à soutenir les terres de production agricole, les terres non agricoles et les mécanismes visant à créer des fonds fonciers pour soutenir les minorités ethniques ;….
Deuxièmement, continuer d’améliorer la réglementation sur les enquêtes et l’évaluation foncières ; réglementation complémentaire relative à la protection, à l’amélioration et à la restauration des terres ; Réglementer les responsabilités des organisations et des individus dans l’investigation, l’évaluation, la protection, l’amélioration et la restauration des terres, créant ainsi un corridor juridique pour la gestion de la qualité des terres. Compléter et synchroniser les réglementations sur le développement d'un système synchrone d'aménagement du territoire et de planification à 3 niveaux (niveaux national, provincial et de district) pour assurer l'unité, la synchronisation et la connexion avec d'autres plans et se promouvoir mutuellement pour le développement ; répondre aux exigences de la mise en œuvre de la Stratégie de développement socio-économique rapide et durable ; assurer la défense et la sécurité nationales ; protection de l'environnement, adaptation au changement climatique
Complément à la réglementation relative à la non-obligation d'établir un plan d'aménagement du territoire pour les villes gérées par le gouvernement central ou pour les districts, les villes et les communes relevant de villes gérées par le gouvernement central ou les villes et communes relevant de provinces qui ont fait l'objet d'un plan d'urbanisme approuvé. Les réglementations sur le contenu de l'aménagement du territoire à chaque niveau doivent combiner des indicateurs de types de terrain avec l'espace, le zonage de l'utilisation du territoire, les écosystèmes naturels et démontrer des informations pour chaque parcelle de terrain.
Troisièmement, il faut perfectionner les réglementations sur l’attribution des terres, la location des terres et la conversion de l’utilisation des terres afin de garantir la publicité et la transparence dans la mise en œuvre, l’égalité d’accès et la conformité avec les mécanismes du marché. Compléter la réglementation sur l’attribution et la location des terres par le biais d’appels d’offres pour des projets utilisant des terres ; réglementer strictement les cas d’enchères de droits d’utilisation des terres, les appels d’offres pour des projets utilisant des terres et les conditions des terres mises aux enchères et des appels d’offres ; Réglementation sur l'attribution des terres avec perception de droits d'utilisation des terres, location de terres principalement par le biais d'enchères de droits d'utilisation des terres, appels d'offres pour des projets d'utilisation des terres pour augmenter les recettes du budget de l'État et mobiliser les ressources sociales pour le développement. Le règlement restreint le cas des terrains loués par l’État avec paiement unique pour toute la durée du bail ; Règlement complet sur l'attribution et la location des terres liées à la religion et aux croyances.
Quatrièmement, des réglementations plus spécifiques sur l’autorité, le but et la portée de la récupération des terres ; Conditions et critères spécifiques pour la récupération des terres à des fins de développement socio-économique dans l’intérêt national et public. Améliorer la réglementation en matière d’indemnisation, d’accompagnement et de réinstallation lorsque l’État acquiert des terres. L’indemnisation, le soutien et la réinstallation doivent aller plus loin ; assurer la publicité, la transparence, la démocratie et l’équité ; assurer l’harmonie des intérêts entre l’État, les populations dont les terres sont récupérées et les investisseurs ; Les personnes dont les terres sont récupérées doivent disposer d’un logement et se voir garantir un niveau de vie égal ou supérieur. Réglementation plus spécifique sur l'exploitation des fonds fonciers adjacents pour créer des fonds fonciers et valoriser les ressources foncières. Complément à la réglementation relative au mécanisme d'octroi de droits d'usage du sol et de réaménagement des terres pour réaliser l'embellissement des zones résidentielles urbaines et rurales.
Cinquièmement, il faut abolir la réglementation gouvernementale sur le prix des terrains ; Perfectionner le mécanisme de fixation des prix des terres selon les principes du marché, assurer la publicité et la transparence en modifiant la réglementation sur les principes de fixation des prix des terres, en complétant la réglementation sur les informations d’entrée pour la fixation des prix des terres et le contenu spécifique des méthodes de fixation des prix des terres ; Règlement sur le Conseil d'évaluation des prix des terrains, le Conseil spécifique d'évaluation des prix des terrains et la divulgation publique des prix des terrains.
Sixièmement, il faut perfectionner les politiques financières foncières afin de garantir l’harmonie des intérêts de l’État, des utilisateurs fonciers et des investisseurs. Complétant la réglementation sur les recettes liées aux terres abandonnées ou au retard de mise en exploitation des terres, les recettes des services publics fonciers ; Mécanisme de paiement des redevances d’utilisation du sol et du loyer foncier en cas de changement d’affectation du sol ou d’extension de l’affectation du sol ; Modification et complément des politiques d’exonération et de réduction des droits d’utilisation du sol et des loyers fonciers.
Le septième objectif est de continuer à améliorer la réglementation sur les droits et obligations des utilisateurs des terres afin qu’elle soit plus cohérente avec le mécanisme de marché à orientation socialiste, de promouvoir la commercialisation des droits d’utilisation des terres et de promouvoir les ressources foncières. Supprimer les réglementations limitant les sujets éligibles au transfert de terres rizicoles afin de faciliter l’accumulation de terres agricoles.
Huitièmement, il s’agit de perfectionner le mécanisme de gestion et d’utilisation des terres agricoles dans le sens d’un élargissement de la limite de transfert des terres agricoles par les particuliers ; Compléter la réglementation sur le régime d’utilisation des terres pour l’élevage concentré afin de planifier et de gérer strictement l’utilisation des terres ainsi que de protéger l’environnement ; Réglementation complète sur l'utilisation de 3 types de terres forestières pour être cohérente avec les dispositions de la loi forestière. Complément aux réglementations sur la concentration et l’accumulation des terres agricoles, le régime d’utilisation des terres dans les zones agricoles concentrées et les politiques visant à encourager la concentration des terres agricoles. Règlement sur le régime d'utilisation polyvalente des terres, des terres agricoles combinées avec le commerce et les services ; Terrains de défense et de sécurité nationale combinés à la main d'œuvre de production, construction économique, terrains religieux combinés à d'autres fins, terrains avec surface d'eau à usage polyvalent, utilisation d'espaces souterrains, terres récupérées... pour libérer le potentiel, maximiser les ressources foncières, en ligne avec les tendances de développement.
Neuvièmement, continuer à décentraliser l’autorité vers les localités en matière de gestion et d’utilisation des terres par le biais de réglementations sur l’attribution aux conseils populaires provinciaux d’approuver les politiques visant à modifier la destination des terres rizicoles et des terres forestières ; Confier au président du comité populaire du district le pouvoir de décider des prix spécifiques des terrains dans certains cas. Parallèlement, compléter des réglementations plus spécifiques en matière d'inspection, d'examen et de surveillance dans la gestion et l'utilisation des terres.
Enfin, des réglementations plus spécifiques sur les systèmes d’information foncière et les bases de données foncières ; Responsabilité de la construction, de la gestion et de l'exploitation du système d'information foncière ainsi que de la gestion, de l'exploitation et de la connexion de la base de données foncière nationale ; Services publics en ligne dans le secteur foncier, créant la base pour la réalisation de la transformation numérique et de la modernisation du secteur de la gestion foncière.
À mon avis, le projet de loi foncière (amendé) a été élaboré dans un esprit très réceptif, sérieux et responsable ; institutionnaliser pleinement les lignes directrices du Parti et exprimer la volonté et les aspirations de la majorité du peuple. Il est espéré qu'à la 6ème session de la 4ème Assemblée nationale, ce projet de loi sera adopté par l'Assemblée nationale comme base juridique pour une mise en œuvre pratique, contribuant à l'exploitation des ressources foncières pour le développement socio-économique, assurant la défense nationale, la sécurité et la protection de l'environnement du pays dans les temps à venir.
Source
Comment (0)