La pollution de l’air devient un problème sérieux de santé publique, notamment pour le système cardiovasculaire.
La pollution de l’air devient un problème sérieux de santé publique, notamment pour le système cardiovasculaire.
Des études ont montré qu’une exposition à long terme aux polluants atmosphériques, en particulier aux poussières fines PM2,5, peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires graves, notamment de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de problèmes vasculaires, et même entraîner une mort prématurée.
D’autres études ont également montré que la pollution de l’air augmente la pression artérielle et favorise la formation de caillots sanguins, provoquant une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. |
Au Vietnam, la qualité de l’air est également dans un état alarmant. Selon les données d'IQAir, la concentration moyenne de poussières fines PM2,5 en 2023 au Vietnam est 5,9 fois supérieure au niveau recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cela est particulièrement inquiétant dans les grandes villes comme Hanoi et Ho Chi Minh-Ville, où le trafic et la densité industrielle sont élevés, contribuant à l’augmentation des niveaux de pollution de l’air.
L’OMS a averti que, dans le contexte de l’augmentation de la pollution atmosphérique, les maladies cardiovasculaires deviendront l’un des impacts négatifs les plus importants sur la santé publique. La mauvaise qualité de l’air affecte non seulement les adultes, mais a également un impact profond sur la santé des enfants et des femmes enceintes.
Selon les experts, une mauvaise qualité de l’air expose le corps à de fortes concentrations de polluants tels que l’ozone (O₃), le dioxyde d’azote (NO₂), le dioxyde de soufre (SO₂), le dioxyde de carbone (CO₂), en particulier les poussières fines PM2,5.
Ces polluants sont émis par le trafic, l’industrie, l’incinération des déchets et les activités de construction. Parallèlement à cela, d’autres facteurs environnementaux tels que le changement climatique et l’effet de serre augmentent également la concentration de poussières fines dans l’air.
Les polluants atmosphériques, en particulier les poussières fines PM2,5, peuvent pénétrer profondément dans les poumons et pénétrer dans la circulation sanguine lorsqu’ils sont inhalés. Ils peuvent provoquer une inflammation dans l’organisme, altérer la fonction des vaisseaux sanguins et favoriser la calcification artérielle.
Ces changements conduisent à la formation de plaques d’athérosclérose dans les parois des artères, provoquant un rétrécissement des artères, réduisant ainsi le flux sanguin vers les organes vitaux tels que le cœur et le cerveau.
Une étude menée par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) montre qu’une exposition à long terme à des concentrations élevées de PM2,5 peut provoquer des crises cardiaques, augmenter le risque de décès par maladie cardiovasculaire et réduire l’espérance de vie.
D’autres études ont également montré que la pollution de l’air augmente la pression artérielle et favorise la formation de caillots sanguins, provoquant une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire.
Une étude récente montre que la pollution de l’air affecte également les femmes enceintes. Les femmes enceintes exposées aux polluants provenant des gaz d’échappement des véhicules présentent un risque accru de développer une hypertension artérielle, une cause majeure de naissance prématurée et de faible poids à la naissance. Cette condition affecte non seulement la santé de la mère, mais peut également entraîner la mort de la mère et du bébé.
De plus, les enfants vivant dans des zones polluées sont également sujets à des problèmes cardiovasculaires et de santé générale. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’UNICEF, la pollution de l’air est responsable d’environ 8,1 millions de décès dans le monde en 2021, dont plus de 700 000 décès concernent des enfants de moins de cinq ans.
Pour minimiser l'impact de la pollution de l'air sur la santé cardiovasculaire, le Dr Tran Quoc Viet, du Département de cardiologie de l'hôpital général Tam Anh de Hanoi, recommande certaines mesures pratiques telles que l'utilisation de purificateurs d'air : Les purificateurs d'air intérieur peuvent aider à éliminer les poussières fines et autres polluants, minimisant ainsi le risque d'affecter les systèmes respiratoire et cardiovasculaire.
Portez un masque lorsque vous sortez : en particulier dans les zones à forte densité de trafic ou les zones de construction, les masques aideront à réduire la quantité de poussières fines inhalées dans le corps.
Alimentation scientifique : Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants provenant de fruits et légumes tels que les baies et les légumes verts, aide à renforcer la résistance et à protéger l'organisme des effets nocifs de la pollution de l'air.
Faites de l’exercice régulièrement : l’exercice améliore la santé générale, réduit le stress et aide le corps à combattre les effets négatifs de la pollution.
Examens de santé réguliers : Des examens de santé réguliers permettent de détecter précocement les problèmes cardiovasculaires et de proposer un traitement rapide.
Soyez vigilant lorsque la pollution est élevée : surveillez l’indice de qualité de l’air, surtout lorsque la pollution est élevée, et limitez le temps passé à l’extérieur. Fermez les fenêtres et restez dans un environnement avec de l’air plus pur.
Les experts de la santé recommandent qu’en plus de prendre des précautions personnelles, les communautés et les gouvernements travaillent également ensemble pour réduire la pollution de l’air.
Les politiques visant à contrôler les émissions des véhicules et de l’industrie et à promouvoir l’utilisation d’énergies propres contribueront à protéger la santé publique, en particulier les groupes vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes.
Source : https://baodautu.vn/o-nhiem-khong-khi-gia-tang-nguy-co-benh-tim-mach-va-tu-vong-som-d241343.html
Comment (0)