Les États-Unis ont confirmé que le déploiement de systèmes de défense antimissile et de troupes supplémentaires au Moyen-Orient vise à faire face à de nouvelles attaques dans cette région.
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| Système de défense antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense). (Source : LOCKHEED MARTIN) |
Le 21 octobre, le ministère américain de la Défense a annoncé que le pays déploierait un système de défense antimissile à haute altitude (THAAD) et ajouterait des bataillons de missiles de défense aérienne Patriot au Moyen-Orient. Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a confirmé que cette décision était intervenue après avoir eu une discussion avec le président américain Joe Biden.
M. Austin a également déclaré que le ministère de la Défense du pays mobilisait des soldats supplémentaires prêts à être déployés dans la région, mais n'a pas donné de chiffres détaillés.
THAAD est un système de défense antimissile balistique fabriqué par Lockheed Martin, conçu pour intercepter les missiles balistiques à courte et moyenne portée dans leur phase terminale de vol.
La première batterie THAAD a été déployée dans l’armée américaine en 2008. Ces systèmes sont désormais présents aux Émirats arabes unis (EAU), en Israël, en Roumanie et en Corée du Sud.
La présence du THAAD en Corée du Sud a été durement critiquée par la Chine. En 2016, Pékin a restreint le commerce et interdit les importations de produits et services culturels en provenance de Séoul pour protester contre le THAAD.
En 2022, les responsables chinois ont affirmé que ces systèmes « compromettaient les intérêts stratégiques du pays ». Peu de temps après, le ministre des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue sud-coréen Park Jin ont convenu de « respecter les préoccupations légitimes de chacun ». Cependant, le ministre sud-coréen de la Défense, Lee Jong Sup, a affirmé que la politique sur le THAAD ne changerait pas en raison de l'opposition de la Chine. Dans le même temps, le radar à large portée du système ne sera pas utilisé contre Pékin.
Selon une source des forces de sécurité irakiennes, un véhicule aérien sans pilote (UAV) a attaqué la base aérienne d'Ain al-Assad dans la province d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, le 21 octobre. C'est ici que sont stationnées les forces de la coalition dirigée par les États-Unis. Toutefois, le ministère américain de la Défense n’a pas encore confirmé cette information.
Une autre source a déclaré que l'attaque impliquait deux drones, dont l'un a été intercepté et l'autre s'est écrasé en raison de problèmes techniques. Immédiatement après l'incident, la Résistance islamique en Irak a publié une déclaration sur la chaîne Telegram du groupe, admettant avoir provoqué l'attaque.
Récemment, de nombreux groupes armés ont accru leurs menaces d’attaques contre les intérêts américains en Irak en raison de la position de soutien de Washington envers Israël après le déclenchement du conflit entre Israël et le Hamas.
Depuis le 18 octobre, trois bases militaires irakiennes utilisées par la coalition dirigée par les États-Unis ont été la cible de cinq attaques différentes. Les États-Unis comptent actuellement 2 500 soldats stationnés sur ces trois bases, ainsi que 1 000 soldats d'autres pays de la coalition formée pour combattre le groupe djihadiste autoproclamé État islamique (EI).
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