La véritable raison pour laquelle les États-Unis sont durs avec Gazprombank ; La Suisse « entre en jeu » ; La Slovaquie et la Hongrie font cela

Récemment, M. Douglas Jacobson, avocat spécialisé en droit commercial à Washington, a déclaré que Gazprombank était dans le viseur de l'administration du président américain Joe Biden depuis de nombreuses années.

La raison pour laquelle le gouvernement américain a sanctionné Gazprombank. (Source : Pravda)

Cependant, Gazprombank est considérée comme la cible ultime des sanctions, car Washington doit se concentrer sur le secteur de l’énergie et veut éviter les effets secondaires sur l’Europe.

« L’administration américaine actuelle tente de faire pression et d’imposer autant de sanctions que possible avant le 20 janvier 2025 pour rendre difficile pour la prochaine administration de revenir en arrière », a déclaré l’avocat Jacobson.

Le président élu Donald Trump aura le pouvoir de lever les sanctions – imposées en vertu d’un décret de son prédécesseur Biden – s’il souhaite adopter une position différente.

Après le déclenchement du conflit en Ukraine, le Trésor américain a imposé des restrictions sur la dette et les capitaux propres de 13 entreprises russes, dont Gazprombank, Sberbank et la Banque agricole russe.

La plus grande économie du monde utilise les bénéfices des avoirs gelés de Moscou pour financer Kiev.

* Dans le même ordre d’idées, des responsables slovaques et hongrois ont confirmé qu’ils étudiaient l’impact des dernières sanctions américaines.

En vertu de l'accord de 15 ans signé en 2021, la Hongrie reçoit 4,5 milliards de mètres ^cubes (bcm) de gaz par an de Russie fourni par Gazprom.

Pendant ce temps, l'acheteur public de gaz slovaque SPP a un contrat à long terme avec Gazprom et continue d'acheter du gaz à Moscou.

* Toujours en lien avec les sanctions, le 21 novembre, la cheffe du Secrétariat d'État à l'économie (SECO) de la Suisse, Helene Budliger Artieda, a annoncé que le pays maintiendrait les sanctions contre la Russie, même si la prochaine administration américaine de Donald Trump les lève.

Dans sa déclaration, Mme Budliger Artieda a affirmé : « La Suisse n'impose de sanctions à aucun pays de manière indépendante. Nous ne participons qu'aux sanctions appliquées par les Nations Unies ou l'Union européenne (UE) dans chaque cas. »

Si la nouvelle administration Trump lève les sanctions contre la Russie, cette décision n’affectera pas les sanctions imposées par la Suisse.

Source : https://baoquocte.vn/trung-phat-nga-ly-do-thuc-su-my-manh-tay-voi-gazprombank-thuy-sy-nhap-cuoc-slovakia-hungary-dang-lam-dieu-nay-294660.html