Pour la première fois depuis trois ans de conflit en Ukraine, les Etats-Unis ont pris des mesures fortes pour montrer clairement leur position. Kiev a-t-il encore un espoir à Washington ?

Le 20 février, des sources diplomatiques ont déclaré que les États-Unis avaient refusé de coparrainer un projet de résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies (ONU) qui soutient l'intégrité territoriale de Kiev et exige que la Russie retire ses troupes.

Les États-Unis ont refusé de parrainer un projet de résolution soutenant l’Ukraine à l’ONU. (Source : TASS)

Le projet de résolution « appelle à la désescalade du conflit, à la cessation rapide des hostilités et au règlement pacifique de la situation en Ukraine... conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international », a rapporté l'agence de presse TASS .

Le document énonce un engagement « envers la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues », exigeant spécifiquement que la Russie retire immédiatement toutes ses forces militaires, complètement et sans condition, du territoire de ce pays d'Europe de l'Est internationalement reconnu.

Selon une source, au cours des années précédentes, les États-Unis ont coparrainé à plusieurs reprises de telles résolutions en faveur d'une paix juste en Ukraine, notant que cette résolution était soutenue par plus de 50 pays.

En règle générale, plusieurs pays peuvent coparrainer un projet de résolution jusqu’à ce que celui-ci soit soumis au vote de l’Assemblée générale. La raison de l’adoption de cette nouvelle résolution est l’anniversaire prochain de l’opération militaire spéciale.

"Pour l'instant, la situation est telle qu'ils (les Etats-Unis) ne signeront pas", a souligné une autre source, ajoutant que le vote sur la résolution de l'ONU "est considéré comme un indicateur important du soutien mondial à l'Ukraine face au changement de position de l'administration Trump sur le conflit".

Bien sûr, le vote pourrait toujours avoir lieu sans le soutien des États-Unis, mais « il est peu probable qu’il obtienne un large soutien à l’Assemblée générale », a déclaré la source.

Des efforts sont actuellement déployés pour obtenir le soutien d’autres pays, notamment de l’hémisphère sud. Un porte-parole de la mission diplomatique américaine à Genève, en Suisse, n'a toutefois pas répondu à une demande de commentaire sur cette information.

Source : https://baoquocte.vn/lan-dau-tien-sau-3-nam-xung-dot-ukraine-my-co-hanh-dong-cung-ran-to-ro-quan-dem-kiev-khong-con-hy-vong-gi-o-washington-305095.html