Les sondages d’opinion montrent que les Sud-Coréens sont particulièrement préoccupés par la résolution du stress médical actuel. De nombreux électeurs sud-coréens, interrogés, ont répondu qu'ils souhaitaient que la crise médicale du pays se termine bientôt, car de nombreux patients ont désespérément besoin de médecins.

La crise sanitaire en Corée du Sud est entrée dans son 47e jour et ne montre aucun signe d’apaisement. Il y a deux jours, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a rencontré pour la première fois des représentants de l'Association des médecins résidents afin de trouver un terrain d'entente pour apaiser les tensions médicales. Toutefois, la réunion ne semble pas avoir apporté les résultats escomptés par les deux parties. Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, la communauté médicale sud-coréenne a déclaré que le dialogue historique qu'elle espérait était dans une impasse. Pendant ce temps, dans un message sur les réseaux sociaux, le président sud-coréen a laissé entendre que la réunion n'avait pas donné les résultats escomptés par les participants, de sorte que les tensions pourraient persister.
Dans un communiqué, le président sud-coréen a souligné : « Si les médecins proposent une solution plus correcte et plus raisonnable, nous pourrons discuter autant que nous le souhaitons. La politique gouvernementale est toujours ouverte. S’ils proposent de meilleurs points de vue et de meilleures justifications, la politique gouvernementale peut changer pour le mieux.
Depuis le 19 février, des milliers de médecins résidents, d'internes et de professeurs de médecine en Corée du Sud se sont mis en grève et ont quitté leur emploi pour protester contre la proposition du gouvernement coréen d'augmenter les quotas d'inscription dans les écoles de médecine. Selon la feuille de route, le gouvernement prévoit d'augmenter les inscriptions de 2 000 élèves au cours de l'année scolaire 2025 et de 10 000 en 2035. Jusqu'à présent, les responsables coréens ont déclaré qu'ils étaient toujours déterminés à augmenter les inscriptions. Selon les explications du gouvernement, l'augmentation des objectifs d'inscription dans les écoles de médecine vise à remédier à la pénurie de médecins dans les zones rurales et à la pénurie de médecins dans des domaines médicaux essentiels tels que la pédiatrie et la neurochirurgie, ainsi qu'à faire face au vieillissement de la population.
Les développements ci-dessus ont eu lieu dans le contexte où la Corée du Sud organisera des élections générales pour élire la 22e Assemblée nationale le 10 avril. La résolution du conflit revêt une importance particulière car il s’agit d’une question civile essentielle qui affecte la vie de nombreuses personnes et peut donc influencer le résultat des élections.
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