M. Adrian Taylor (54 ans, vivant à Wallasey, Merseyside, Angleterre), souffrait l'année dernière à la même époque d'une forme incurable de cancer du poumon, avec 100 % de chances de mourir dans quelques mois, selon le Daily Mail.
Mais aujourd’hui, grâce à un essai de vaccin contre le cancer, « ce désespoir s’est transformé en espoir ». Je ne meurs pas d'un cancer, je vis avec et je me sens bien, a déclaré M. Taylor.
Patient atteint d'un cancer de la tête et du cou en décembre 2021. Après des mois de chimiothérapie et de radiothérapie, un scanner réalisé en juin 2022 a montré que les tumeurs de sa tête et de son cou avaient disparu, mais une tumeur de 9 mm est apparue dans son poumon droit. Le cancer avait métastasé et était considéré comme « incurable ».
Cette fois, la chimiothérapie et la radiothérapie n’ont été d’aucun secours car le cancer était trop avancé et des examens complémentaires ont montré des tumeurs dispersées dans les poumons qui étaient inopérables.
L’une des tumeurs est passée de 9 mm à 25 mm en quelques mois, ce qui indique qu’il s’agissait d’une forme très agressive de cancer.
Sa dernière chance, son seul espoir, est de s’inscrire à un essai d’un nouveau traitement.
Puis, en septembre dernier, on lui a proposé une bouée de sauvetage : participer à un essai de vaccin contre le cancer, un nouveau traitement révolutionnaire.
L'essai mené au Clatterbridge Cancer Centre de Liverpool, au Royaume-Uni, concerne les patients atteints d'un cancer de la tête et du cou, qui reçoivent du pembrolizumab, un nouveau médicament qui aide le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses.
Les premiers patients atteints de formes de cancer « incurables » traités avec un nouveau vaccin à ARNm personnalisé ont eu de très bons résultats.
L’espoir est que le vaccin stimulera de nouvelles cellules immunitaires qui tueront également les cellules cancéreuses, renforçant ainsi la réponse immunitaire à la tumeur.
Il a déclaré : Après avoir été informé de mon éligibilité, j'ai reçu ma première dose en novembre, puis je l'ai reçue à nouveau toutes les 3 semaines et j'ai passé des examens toutes les 8 semaines.
Un scanner réalisé avant l'examen a révélé six tumeurs sur le poumon droit, mesurant chacune 25 mm et se développant rapidement.
Le docteur secoua la tête avec incrédulité !
En mai 2023, en regardant la dernière radiographie, l'oncologue secoua la tête avec incrédulité et dit : C'est surprenant. Il m'a montré un scanner pré-test montrant une grosse masse cancéreuse grise dans mon poumon, mais elle avait disparu maintenant.
C'est surréaliste. Les scanners de la semaine dernière ont montré qu'il ne restait qu'une petite quantité de cancer - la plus grande tumeur avait rétréci de 25 mm à 4,6 mm, selon le Daily Mail.
Je me sens comme si je renaît ! Je me sens à nouveau bien et optimiste quant à l'avenir, a déclaré Adrian.
Les patients recevront des vaccinations régulières pendant qu’ils prennent du pembrolizumab – pendant 2 ans.
Le patient est l’un des premiers au Royaume-Uni à bénéficier du vaccin contre le cancer.
Le film pré-test a montré une grande tache cancéreuse grise dans le poumon, mais celle-ci a maintenant disparu.
Le professeur Christian Ottensmeier, oncologue consultant et directeur de la recherche clinique au Clatterbridge Cancer Centre, qui a traité M. Adrian, a déclaré : « Dans ce cas, il est remarquable que le vaccin ait si bien fonctionné et que le cancer ait été autant réduit. Les progrès du patient ont dépassé les attentes, nous étions tous heureux et enthousiastes ! Des succès comme celui-ci démontrent que les vaccins peuvent inverser la tendance.
Les experts affirment que le potentiel de création d’un vaccin contre le cancer est énorme, avec la possibilité de traiter tous les types de cancer.
Des essais de vaccins sont également en cours au Royaume-Uni pour les cancers de la prostate, colorectal et de la peau. Un essai sur le cancer du poumon est également sur le point de débuter.
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