Selon Techspot , Intel Corporation est confrontée au scénario d'une scission en deux sociétés lorsque Broadcom et TSMC ciblent des segments commerciaux distincts de l'entreprise. Alors que le conseil d'administration d'Intel recherche un nouveau PDG, l'issue de ces accords pourrait avoir un impact significatif sur la stratégie à long terme de l'entreprise.
Si Intel devait se scinder en deux sociétés, elle pourrait perdre son avantage concurrentiel dans une chaîne d’approvisionnement fermée, créant ainsi une opportunité pour ses rivaux de consolider leur position sur le marché des semi-conducteurs.
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Dans un autre domaine, TSMC étudie la possibilité de reprendre une partie ou la totalité des usines d'Intel. L'entreprise pourrait diriger un consortium d'investissement ou utiliser une autre structure de transaction pour prendre le contrôle des opérations de fabrication d'Intel. Si l’accord se concrétise, Intel perdra la chaîne d’approvisionnement fermée qui constitue son principal avantage concurrentiel.
Bien que Broadcom et TSMC ne travaillent pas ensemble, le fait que les deux sociétés s'intéressent à Intel montre la faiblesse du géant américain des semi-conducteurs. Auparavant, le scénario d’une scission d’Intel était peu probable, mais il devient désormais plus possible que jamais.
Intel a pris plusieurs mesures pour se préparer à la possibilité de scinder sa division de fabrication. L’entreprise exploite actuellement ses usines comme des unités indépendantes, prenant des commandes de clients internes et externes. Cela permet à Intel de transférer plus facilement la production en cas d’acquisition.
Le gouvernement américain surveille de près la situation en raison de l’importance d’Intel pour la sécurité nationale. Selon certaines informations, Frank Yeary, président exécutif par intérim d'Intel, serait en discussion avec les parties intéressées et les responsables de Washington pour trouver la meilleure solution pour les actionnaires.
TSMC veut reprendre l'usine d'Intel mais aura du mal à adapter la technologie, et Intel risque de perdre son avantage concurrentiel dans la fabrication de puces.
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Toutefois, si TSMC veut reprendre l’usine d’Intel, l’accord se heurtera à de nombreux obstacles. Une entreprise étrangère prenant le contrôle d’une usine clé de fabrication de puces électroniques aux États-Unis pourrait ne pas être approuvée par l’administration. L'administration Trump a demandé à TSMC d'envisager cette option, ont indiqué plusieurs sources, mais un responsable de la Maison Blanche a déclaré qu'il était peu probable que le président soutienne l'accord.
Outre les obstacles politiques, TSMC est également confronté à des défis techniques. Convertir la technologie de fabrication d’Intel au processus de TSMC nécessiterait des coûts importants et beaucoup de temps. De plus, les politiques d’immigration américaines pourraient limiter la capacité de TSMC à déployer des équipes d’ingénierie dans ces usines.
En outre, le Chips Act de 2022, qui fournit un financement massif à Intel pour stimuler la fabrication nationale de puces, exige que l'entreprise conserve le contrôle majoritaire de ses usines en cas de projet de scission.
Bien que les discussions soient encore au stade préliminaire, ces développements montrent que la position d'Intel dans l'industrie des semi-conducteurs a considérablement changé. Si l’un ou l’autre des accords se concrétise, le conglomérat pourrait perdre son modèle intégré verticalement et se scinder en deux sociétés indépendantes.
Source : https://thanhnien.vn/intel-co-the-bi-chia-tach-truoc-ap-luc-thau-tom-tu-broadcom-va-tsmc-185250218115618194.htm
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