(GLO) - Le poète Tran Chan Uy réside à Nha Trang. Il était professeur de littérature au Collège pédagogique, puis a été muté pour travailler à la station de radio et de télévision de Khanh Hoa. Mais c'est avant tout un poète, un poète passionné de poésie, considérant la poésie comme un souffle, comme une source de vie.
Son Facebook est rempli de poèmes, chaque poème a une photo de l'auteur. Les photos sont très soignées, élégantes et pleines de raison, mais les poèmes sont lyriques, pleins de nostalgie de la patrie, de la mère, de la beauté éphémère. C'est ma patrie : « La saison des goyaves est arrivée, les fleurs blanches sont pures/L'herbe est sauvage, les murs de briques sont couverts de mousse verte/Le parfum de la goyave dégage un parfum pur/Je suis seul, le jardin de ma mère est froid avec la rosée de l'après-midi ». Et voici ma mère : « Ma mère est le nuage blanc au bout du ciel/Ma patrie est couverte de brume et de fumée, au loin. » Et toi : « À l’ère du numérique, il y a trop de virus étranges/L’ordinateur a supprimé tous les fichiers de souvenirs et d’amour/Je suis retourné chercher dans mon cœur un temps d’erreurs/J’ai vu ton ombre toujours ancrée dans mon cœur ».
Il est le président de l'Association des écrivains vietnamiens de la province de Khanh Hoa.
Le poète Van Cong Hung sélectionné et présenté.
LOTUS
Illustration : TN |
Feu de lotus du début de l'été
Les boutons de rose brillent
Les fleurs de fin d'été sont fanées
Une légère odeur flotte.
Tu me manques depuis la fin de l'été
Je reviens avec l'automne
Chemise Vierge dorée aux yeux en forme de feuille
Que me donnes-tu d'autre ?
ÉCOUTEZ LE POULET À MIDI, MAMAN ME MANQUE
Illustration : Huyen Trang |
J'ai entendu depuis longtemps le bruit des poulets à midi
Surpris, je pensais que je n’étais pas loin de chez moi.
Je pensais que j'étais toujours dans la ville natale de mon père
Sieste paisible l'après-midi, maison en paille.
Ma mère a allumé le feu pour cuire le riz.
Le vent secoue les bancs de bambou, la fumée sent les champs.
La cigogne transporte le froid à travers la rivière
Ma mère a allumé le poêle et s'est assise en attendant que je rentre à la maison.
Sieste de l'après-midi avec l'âme de la campagne
Ma mère se profile sur la digue au bout du village.
Une sieste surprise l'après-midi
Surpris, je pensais que le ferry se rendait au quai de l'après-midi.
La mère revient de la solitude
Le vent fait bruisser les champs, le coucher de soleil est désolé.
Nous sommes loin du rivage et du banc de sable
Une demi-vie de hauts et de bas, stupide et sage dans un pays étranger.
Ma mère est le nuage blanc au bout du ciel
La patrie brumeuse est loin.
NUIT AU VILLAGE
Illustration : HT |
Les foulées du jour viennent de toucher le rivage
La main de la nuit a fermé une étreinte
Le sommeil n'est pas encore venu
À l'extérieur de la fenêtre, l'étoile du soir scintille.
Le héron marche sur la pointe des pieds dans la rosée froide la nuit
Le poisson mange la jeune lune et tombe de l'étang aux lentilles d'eau.
L'oiseau timide bat soudainement des ailes la nuit
Le héron sursauta soudainement et regarda.
Loin des rizières, le riz est encore plein de lait.
La promesse des rizières dorées
Plage déserte, un feu follet vient d'allumer un feu
Le crabe a enlevé son bavoir et a flirté avec la lune.
Les vagues respirent, les rivières coulent, les bateaux dorment
Le vent souffle fort, le gong sonne pour surveiller
Qui apporte de la nostalgie au vieux quartier
Le parfum du pamplemousse en fleurs la nuit.
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