ANTD.VN - Le ministère des Finances a proposé d'envisager d'autoriser les petites et micro-entreprises à appliquer des taux d'impôt sur les sociétés de 17% et 15%, respectivement.
Dans le projet de proposition de loi révisée sur l'impôt sur les sociétés (IS), le ministère des Finances a proposé de modifier et de compléter un certain nombre de réglementations sur les taux de l'IS.
Il est notamment proposé d’ajouter des réglementations visant à appliquer des taux d’impôt sur les sociétés plus bas aux petites entreprises.
Selon le ministère des Finances, dans notre pays, actuellement, le nombre de petites entreprises, principalement les petites et micro-entreprises, représente la majorité du nombre total d'entreprises en activité et occupe une position particulièrement importante dans le développement économique ainsi que dans la stabilité sociale.
L’expérience internationale montre que la plupart des pays appliquent un taux d’impôt sur les sociétés inférieur au taux d’imposition général pour les petites entreprises, avec une distinction basée sur l’échelle des revenus et du revenu imposable. En conséquence, le ministère des Finances estime qu’il est nécessaire d’étudier et de compléter la loi sur l’impôt sur les sociétés par des réglementations sur l’application de taux d’imposition plus bas aux petites et moyennes entreprises.
Les petites et micro-entreprises peuvent bénéficier d'une réduction des taux d'imposition sur les sociétés |
Toutefois, selon le ministère des Finances, la proposition d'appliquer des politiques de soutien aux petites entreprises doit être fondée sur le principe de fournir le bon soutien à la bonne cible pour obtenir les plus grands avantages économiques et sociaux, en évitant de propager et de réduire l'efficacité des politiques d'incitation et de soutien, en particulier dans le contexte de la restructuration continue du budget de l'État.
Actuellement, le nombre de petites et micro-entreprises (selon les critères définis par la loi sur le soutien aux petites et moyennes entreprises) représente 93% du nombre total d'entreprises au Vietnam et si l'on inclut le nombre d'entreprises de taille moyenne, le groupe des micro, petites et moyennes entreprises représente plus de 97% du nombre total d'entreprises.
Le ministère des Finances estime que si les politiques de soutien sont appliquées à l’ensemble du groupe des micro, petites et moyennes entreprises, presque toutes les entreprises au Vietnam bénéficieront d’incitations et cela n’aura pas beaucoup de sens en termes de priorisation du développement. Dans le même temps, cela peut conduire à une concurrence inégale entre les entreprises de taille moyenne et les petites et micro-entreprises alors que le groupe des entreprises de taille moyenne dispose déjà de plus d’avantages (capital, chiffre d’affaires, marché, travail, technologie…).
Par conséquent, pour garantir que la politique de soutien est correcte et ciblée sur les sujets qui ont besoin de soutien, éviter la propagation, être cohérente avec la loi sur le soutien aux petites et moyennes entreprises et l'application réelle des politiques de soutien à l'impôt sur les sociétés pour les petites entreprises qui ont été mises en œuvre dans le passé, ainsi que pour assurer la simplicité et la commodité de la mise en œuvre, le ministère des Finances propose d'envisager d'autoriser les petites et micro-entreprises à appliquer des taux d'impôt sur les sociétés de 17 % et 15 %, respectivement.
Ces taux d’imposition assurent des incitations et un soutien équivalents aux taux d’imposition préférentiels prescrits par la Loi sur l’impôt sur les sociétés actuellement appliqués aux nouveaux projets d’investissement dans les zones à conditions socio-économiques difficiles, dans les domaines de la transformation des produits agricoles et aquatiques, et ont un niveau d’incitation plus élevé que les taux d’imposition appliqués au cours de la période 2013-2016.
Les critères de détermination des petites et micro-entreprises sont déterminés sur la base du chiffre d’affaires de l’année précédente tel que mis en œuvre au cours de la période précédente. Dans le cas des entreprises nouvellement créées, le gouvernement doit préciser le revenu total comme base de la demande.
En outre, pour garantir la rigueur et limiter l'exploitation des politiques, il est nécessaire de stipuler simultanément que les taux d'imposition préférentiels ci-dessus ne s'appliquent pas aux filiales ou aux sociétés affiliées lorsque les entreprises affiliées ne remplissent pas les conditions d'application des taux d'imposition préférentiels conformément à la réglementation.
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