Selon lui, cette décision vise à créer une prémisse pour la formation d'un large consensus parmi les Palestiniens sur des accords politiques après le conflit Hamas-Israël dans la bande de Gaza.
L'AFP a indiqué que M. Shtayyeh avait également appelé à "de nouvelles mesures politiques et gouvernementales" pour trouver une solution à la guerre actuelle. Dans un discours au cabinet, M. Shtayyeh a prédit que la prochaine phase devrait prendre en compte les nouvelles réalités à Gaza, dévastée par près de cinq mois de combats acharnés.

Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a convoqué une réunion du cabinet le 26 février.
Cela « nécessiterait de nouveaux arrangements politiques et gouvernementaux qui prennent en compte les réalités émergentes dans la bande de Gaza, des pourparlers d’unité nationale et le besoin urgent d’un consensus au sein du peuple palestinien », a-t-il déclaré.
En outre, selon M. Shtayyeh, la nouvelle phase nécessitera également « d’étendre l’autorité du gouvernement sur l’ensemble du territoire palestinien ».
La démission de M. Shtayyeh attend toujours l’approbation du président palestinien. En conséquence, M. Abbas a le droit de demander à M. Shtayyeh de continuer à occuper ce poste jusqu’à ce qu’un remplaçant permanent soit nommé.
L’Autorité palestinienne exerce un contrôle limité sur certaines zones de Cisjordanie, tandis que Gaza est contrôlée par le Hamas depuis 2007.
Le Premier ministre israélien affirme que la victoire est à portée de main
L'Autorité palestinienne et le Hamas tentent de parvenir à un accord sur un gouvernement d'unité et se rencontreront à Moscou (Russie) le 28 février.
"La démission du gouvernement Shtayyeh n'a de sens que si elle intervient dans le contexte d'un consensus national sur les modalités de la prochaine phase", a déclaré à Reuters Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas.
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