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Reuters a rapporté que le 2 octobre, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) se sont réunis en Ukraine (la première réunion organisée en dehors des frontières de l'UE) pour montrer le soutien du bloc à Kiev.
Inquiétudes des États-Unis et de la Slovaquie
Afin d'éviter une fermeture du gouvernement, le Congrès américain avait supprimé le week-end dernier le financement destiné à l'Ukraine du projet de loi de dépenses d'urgence. Il existe actuellement une opposition croissante au financement de Kiev au sein du Parti républicain. Cependant, le gouvernement du président américain Joe Biden affirme toujours qu'il continuera à fournir de l'aide à Kiev.
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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba (à gauche) et le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell |
Pendant ce temps, en Europe, le parti social-démocrate SMER de l'ancien Premier ministre slovaque Robert Fico a remporté le plus de voix aux élections parlementaires du pays et a une chance de former un nouveau gouvernement. Lors de sa campagne électorale, M. Fico a souligné qu’« aucune balle » des réserves slovaques n’avait été envoyée en Ukraine. Répondant à la presse après avoir pris connaissance des résultats des élections, M. Fico a souligné : « Nous n'avons pas changé notre position selon laquelle nous sommes prêts à fournir une aide humanitaire à l'Ukraine. La Slovaquie est prête à aider à la reconstruction de l’Ukraine, mais tout le monde est clair sur notre position concernant la fourniture d’armes à Kiev.
La Slovaquie est un pays de l'OTAN, limitrophe de l'Ukraine. Sous le gouvernement sortant, la Slovaquie a accueilli des réfugiés et fourni de grandes quantités d’armes à Kiev.
La persistance de l'UE
Sur son compte de réseau social X (anciennement Twitter), M. Josep Borrell, Haut Représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité de l'UE, a partagé : « Nous avons convoqué une réunion historique des ministres des Affaires étrangères de l'UE en Ukraine, un pays candidat et futur membre de l'UE. Nous voulons exprimer notre solidarité et notre soutien au peuple ukrainien.
Selon l'Agence européenne de défense, sept États membres de l'UE avaient auparavant commandé des munitions dans le cadre d'un plan d'achat conjoint lancé en mars pour fournir une aide d'urgence à l'Ukraine et reconstituer les réserves en voie d'épuisement de l'Occident.
Répondant à l'agence de presse Reuters, l'Agence européenne de défense a déclaré que les pays susmentionnés ont commandé des obus d'artillerie de 155 mm, le type d'obus d'artillerie le plus utilisé par l'Ukraine dans le conflit actuel. Les munitions impliquaient quatre systèmes d'artillerie modernes conçus et fabriqués en Europe : le Caesar français, le Krab polonais, le PzH2000 allemand et le Zuzana C/2000 slovaque. Selon Reuters, le plan conjoint d'achat de munitions de l'UE lancé en mars vaut au moins 2 milliards d'euros, avec pour objectif d'envoyer 1 million d'obus d'artillerie et de missiles à l'Ukraine dans les 12 mois.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, s'est dit fier d'accueillir la réunion, qui s'est tenue pour la première fois en dehors de l'UE. Concernant la décision du Congrès américain, M. Kuleba a affirmé que Kiev croyait toujours au soutien américain et estimait que la récente décision du Congrès américain n'était qu'un « accident ».
Compte tenu de l’évolution de la situation en Slovaquie, M. Kuleba a déclaré qu’il était trop tôt pour évaluer l’impact des élections sur le soutien à l’Ukraine. « Nous devons attendre que le nouveau gouvernement soit formé », a déclaré M. Kuleba.
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