Le 22 avril, le président iranien Ebrahim Raisi est arrivé à Islamabad, entamant une visite officielle de trois jours au Pakistan, visant à renforcer davantage les relations bilatérales.
Le président iranien Ebrahim Raisi est arrivé dans la capitale pakistanaise Islamabad le 22 avril. (Source : AP) |
Arab News a rapporté que le président Raisi devrait rencontrer le Premier ministre du pays hôte, Shehbaz Sharif, et plusieurs autres responsables. M. Raisi visitera également la ville de Lahore, dans l'est du Pakistan, et la ville portuaire de Karachi, dans le sud.
Pour assurer la sécurité de la visite du président iranien, les autorités pakistanaises ont renforcé leur déploiement policier et bloqué de nombreuses routes à Islamabad.
Tout au long de l’histoire des relations entre l’Iran et le Pakistan, les deux pays ont connu de nombreux différends et confrontations malgré les liens commerciaux et les nombreux accords bilatéraux.
L'accord bilatéral le plus notable entre les deux pays est le projet de gazoduc visant à transporter le gaz du champ de Fars Sud en Iran vers les provinces du Baloutchistan et du Sindh au sud du Pakistan, qui a été signé en 2010 mais qui est resté bloqué jusqu'à présent.
Cette visite intervient alors que les deux pays musulmans voisins cherchent à rétablir leurs relations après les attaques perpétrées sur des sites dans leurs pays respectifs en janvier, a indiqué le bureau du ministre pakistanais des Affaires étrangères.
À l'époque, Téhéran avait annoncé avoir attaqué le 16 janvier le siège du groupe Jaish al-Adl dans la province du Baloutchistan, au sud-ouest du Pakistan, avec des « missiles et des drones », en « réponse à l'agression contre la sécurité nationale ».
Le Pakistan a condamné la violation de l'espace aérien par l'Iran, a rappelé son ambassadeur à Téhéran et a interdit à l'envoyé du pays voisin de retourner à Islamabad.
Le 18 janvier, Islamabad a lancé une série de frappes militaires « précises, ciblées et étroitement coordonnées » contre des repaires terroristes dans la province iranienne du Seistan-o-Balouchistan, tout en affirmant son « plein respect » de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la « nation sœur ».
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