L'œuvre « Journal de prison » est un recueil de 133 poèmes, écrits en caractères chinois, nés dans des circonstances particulières. En août 1942, Nguyen Ai Quoc prend le nom de Ho Chi Minh en tant que représentant de l'Alliance pour l'indépendance du Vietnam et de la Section internationale anti-agression du Vietnam pour travailler en Chine. À son arrivée à Tuc Vinh, province de Quang Tay, il fut injustement emprisonné par le gouvernement de Chiang Kai-shek. C'est à partir de là qu'il commença un voyage de 13 mois plein de difficultés et de souffrances, passant par 18 prisons dans 13 districts de la province de Quang Tay. Durant ces mois (août 1942 - septembre 1943), il compose le recueil de poésie « Journal de prison ».
Le président Ho Chi Minh et le camarade Tran Duy Hung, président du comité administratif de la ville de Hanoi, ont participé à la construction du parc Thong Nhat. Photo : VNA
Ce recueil de poèmes reflète fidèlement le système pénitentiaire et une partie de la société chinoise sous Chiang Kai-shek. Les prisons sont des lieux où se produisent de nombreux fléaux sociaux (jeux d'argent, commerce, corruption, etc.), avec de nombreuses injustices, des exils et des oppressions de personnes en grande difficulté.
Chaque poème de la collection Diary est la voix sincère de l'auteur, décrivant en profondeur l'âme, les pensées et les sentiments de l'oncle Ho pendant son séjour en prison dans un pays étranger. C'est un patriotisme passionné, toujours avide de la Patrie, désireux de revenir et de rejoindre le combat des camarades et compatriotes. Malgré les difficultés et l’oppression qu’il a endurées, il a toujours fait preuve d’amour et d’attention envers tout le monde, en particulier envers les prisonniers qui l’entouraient. Son amour infini ne s’adresse pas seulement à tous les êtres humains, quelle que soit leur classe ou leur origine ethnique, mais aussi à la nature, se fondant dans toutes choses.
Il ressort de tout son journal un optimisme révolutionnaire, la croyance en un avenir radieux, une volonté forte et persistante et une détermination de fer. La bravoure d'un soldat communiste et sa grande force spirituelle l'ont aidé à surmonter l'exil et la prison, jusqu'au jour de la liberté, pour retourner dans sa patrie bien-aimée, pour conduire tout le peuple à gagner l'indépendance et la liberté pour la nation. L’œuvre est devenue un trésor national du Vietnam, saluée par les amis internationaux et traduite dans de nombreuses langues à travers le monde.
Avec cette traduction du poète Quach Tan, les lecteurs qui aiment « Journal de prison » ont un autre choix que la traduction familière de Nam Tran et d'autres érudits confucéens. Les pages de poésie traduites et présentées d'une manière nouvelle et unique dans la publication nous aident à mieux comprendre et apprécier le talent de traduction, en particulier les sentiments du poète Quach Tan envers le bien-aimé président Ho Chi Minh.
Connu comme l'un des principaux traducteurs de poésie Tang dans notre pays, Quach Tan a cependant innové dans cette traduction en convertissant certains poèmes du « Journal de prison » en d'autres formes poétiques traditionnelles vietnamiennes telles que la forme en six-huit vers, car selon le poète, « il y a de nombreux poèmes que je trouve plus significatifs lorsqu'ils sont traduits en six-huit vers ». C'est pour cette raison que Quach Tan l'a humblement appelé une « traduction ».
Surtout avec cette édition, les lecteurs pourront « admirer » les poèmes de l'Oncle Ho avec les caractères chinois manuscrits du calligraphe Tran Thuc Lam, un ami littéraire de Quach Tan, et les magnifiques caractères vietnamiens manuscrits du poète lui-même.
Selon le journal VNA/Tin Tuc
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