
Le 8 avril, les autorités ont arrêté Bugaevskiy Tymur et Kravchuk Iryna, 39 ans (tous deux de nationalité ukrainienne) pour enquêter sur l'acte de prêt d'argent à intérêt par le biais de transactions civiles.
Selon l'agence d'enquête, le ministère de la Sécurité publique a récemment découvert un groupe criminel étranger collaborant avec des Vietnamiens pour créer des entreprises utilisant la haute technologie pour exploiter le « crédit noir » à grande échelle. Ces entreprises prêtent de l’argent aux particuliers à des taux d’intérêt élevés pouvant atteindre 2 000 % par an.
Après avoir recueilli des preuves, la police a arrêté Bugaevskiy Tymur et Kravchuk Iryna alors qu'ils entraient au Vietnam pour diriger des sociétés de prêt. Parallèlement, des groupes de travail ont effectué des recherches simultanées dans 4 entreprises à Ho Chi Minh-Ville.
Les enquêteurs ont déterminé que ce réseau criminel était dirigé par Katerynchyk Roman (38 ans, nationalité ukrainienne, actuellement en fuite). Cette personne a collaboré avec Le Thanh Huynh Cang (53 ans), Nguyen Thi Nhat Phuong (34 ans) pour exploiter des crédits illégaux via les applications Easycash.vn, Oncredit ou le site Web Oncredit.asia.com.
Depuis 2019, Roman a donné à Cang 400 000 $ pour créer des sociétés de financement et de prêt. L'année dernière, le magnat ukrainien a continué à « pomper » 11 millions de dollars supplémentaires, provenant de la société SCA de Singapour et de la banque TAS de Chypre.
Cang et ses complices vietnamiens ont approuvé des prêts allant de 500 000 à plusieurs dizaines de millions de VND en utilisant un logiciel fourni par le magnat étranger, avec des taux d'intérêt allant de 365 % à 2 000 % par an. Grâce aux documents collectés, le ministère de la Sécurité publique a déterminé que ce réseau comptait des centaines de milliers de clients vietnamiens, réalisant des profits illégaux de plusieurs milliers de milliards de dongs.
À ce jour, la police criminelle a interpellé 63 personnes et saisi 68 ordinateurs portables ; Près de 100 téléphones portables et de nombreux objets et documents connexes... L'affaire fait actuellement l'objet d'une enquête plus approfondie de la part du ministère de la Sécurité publique.
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