« Cette ligne [démilitarisée] doit… être située à distance de notre territoire pour assurer la sécurité [des villes russes] », a déclaré le président Poutine lors d’un événement en Russie le 31 janvier. Le dirigeant russe a ajouté qu'il faisait spécifiquement référence à la protection contre « les armes étrangères à longue portée que les autorités ukrainiennes utilisent pour attaquer des villes pacifiques ».
Le président russe Vladimir Poutine s'exprime lors d'un événement à Moscou le 31 janvier.
Selon RT, Moscou a dès le début considéré la « démilitarisation » et la « défascisation » de l'Ukraine comme l'objectif principal de la campagne militaire actuelle de la Russie. M. Poutine a spécifiquement mentionné une zone démilitarisée qui devrait être établie en Ukraine d’ici juin 2023. À l’époque, M. Poutine avait déclaré que la zone pourrait être établie si les forces ukrainiennes continuaient à lancer des attaques contre les villes russes. L’objectif de cette opération, a-t-il expliqué, était d’empêcher l’armée ukrainienne de « s’approcher de nous ».
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Les régions frontalières de la Russie ont été régulièrement touchées par des attaques de drones et de missiles ainsi que par des bombardements d'artillerie de l'armée ukrainienne depuis que la Russie a lancé son opération militaire en Ukraine le 24 février 2022, selon RT. Notamment une attaque de missiles sur la ville frontalière russe de Belgorod le 30 décembre 2023, qui a fait 25 morts et 100 blessés, selon RT.
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a annoncé que 11 véhicules aériens sans pilote (UAV) ont été abattus dans les provinces russes de Belgorod, Koursk et Voronej dans la nuit du 31 janvier au 1er février, selon le journal Pravda .
Le ministère russe de la Défense a également annoncé que le 31 janvier, ses forces avaient détruit 20 missiles lancés par l'armée ukrainienne vers la mer Noire et la péninsule de Crimée, selon l'AFP. Le ministère russe de la Défense a confirmé que des fragments du missile sont tombés près de Lyubimovka, une banlieue nord de la ville de Sébastopol sur la péninsule de Crimée, que Moscou a annexée à l'Ukraine en 2014.
Le chef de la ville de Sébastopol nommé par Moscou, Mikhaïl Razvozhayev, a déclaré que des débris étaient tombés « autour de la rue Federovskaya, dans le secteur privé », sans faire de victimes.
Pendant ce temps, l'armée de l'air ukrainienne a annoncé ce matin, 1er février, que ses unités de défense aérienne avaient abattu deux des quatre drones d'attaque déployés par la Russie dans la nuit du 31 janvier au 1er février, selon le site d'information The Kyiv Independent . Les deux drones ont été abattus dans la province de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.
Il n'existe actuellement aucune information sur la réaction de la Russie ou de l'Ukraine à la nouvelle déclaration de chaque partie.
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