Les consommateurs sont prêts à payer des prix élevés pour les aliments, mais les agriculteurs sont toujours en difficulté

Báo Quốc TếBáo Quốc Tế18/08/2024


La mauvaise nouvelle pour les agriculteurs suisses est une bonne nouvelle pour les consommateurs, qui paient des prix alimentaires parmi les plus élevés d’Europe.
Nghịch lý tại Thụy Sỹ: Người tiêu dùng sẵn sàng trả giá cao mua thực phẩm, nông dân vẫn 'lao đao'
Les consommateurs suisses acceptent des prix plus élevés, d’autant plus que l’inflation intérieure est bien plus faible que dans la zone euro. (Source : Bloomberg)

Le système tarifaire suisse, conçu pour protéger l’agriculture nationale, empêche les importations de produits qui pourraient être produits localement. Toutefois, lorsque les mauvaises récoltes ou une forte demande entraînent des pénuries de viande, de fruits et de légumes, le gouvernement réduit les tarifs douaniers pour importer des produits moins chers de l’étranger.

Les prix vont augmenter à mesure que la Suisse entre dans sa récolte d'été nationale, selon l'économiste Maxime Botteron d'UBS. Cela contraste fortement avec les pays de la zone euro, où les prix ont baissé alors que l’offre intérieure a augmenté. En conséquence, les cultures comme les tomates cerises deviennent souvent moins chères lorsqu’elles sont hors saison.

Le gouvernement suisse maintient le paradoxe malgré la pression des groupes qui militent pour protéger les agriculteurs et assurer l’indépendance alimentaire. Les consommateurs suisses acceptent également des prix plus élevés, d’autant plus que l’inflation intérieure est bien plus faible que dans la zone euro.

M. Stefan Legge, responsable de la politique fiscale et commerciale à l'Université de St. Gallen, a déclaré que les produits suisses sont connus pour leur haute qualité et pour répondre à des normes environnementales et sociales strictes. La majorité de la population est prête à payer un supplément pour cela.

Le gouvernement peut réduire les droits d’importation dans des situations particulières. La semaine dernière, la Suisse a réduit les droits de douane sur les importations d’œufs car la production nationale ne suffit pas à répondre à la demande, malgré une augmentation de 35 % au cours de la dernière décennie. Le gouvernement a augmenté le quota d’importation à faible taxe de 43 %, à près de 25 000 tonnes, afin de garantir l’approvisionnement avant la période de Noël.

Les agriculteurs suisses sont néanmoins en difficulté. L'année dernière, le gouvernement a dépensé environ 2,7 milliards de francs (3,1 milliards de dollars) en subventions directes au secteur agricole.

Récemment, lors d'une visite dans une ferme à Wileroltigen, le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin a reçu de nombreuses plaintes d'agriculteurs concernant des procédures administratives compliquées et une réglementation stricte sur les pesticides. Il a reconnu que les prix des denrées alimentaires constituaient un problème, mais a insisté sur le fait que les aliments suisses devaient répondre à des normes plus élevées et a souligné l’importance de la sécurité alimentaire.

Avec des salaires élevés, de nombreux consommateurs suisses ne se rendent peut-être pas compte qu’ils paient 50 % de plus pour leur nourriture que leurs voisins. Pour ceux qui en ont conscience, ils peuvent facilement traverser la frontière pour faire leurs achats en France, en Allemagne, en Italie ou en Autriche.



Source: https://baoquocte.vn/nghich-ly-tai-thuy-sy-nguoi-tieu-dung-san-sang-tra-gia-cao-mua-thuc-pham-nong-dan-van-lao-dao-283062.html

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