Le 15 mars, le ministère russe de la Défense a déclaré que la semaine dernière, les forces armées russes (VS RF) ont détruit deux systèmes de missiles de défense aérienne Patriot fournis par les États-Unis à l'Ukraine.
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| Des militaires de la Garde nationale ukrainienne participent à un exercice de risque radiologique, chimique et biologique, près de Kharkiv, en Ukraine, le 29 février, au milieu du conflit entre le pays et la Russie. (Source : Reuters) |
En outre, les forces aéroportées de la Fédération de Russie ont également détruit les lanceurs du système de lance-roquettes multiples HIMARS et du système de missiles de défense aérienne S-300 de l'Ukraine ainsi que des stations radar.
Selon le ministère, ces succès démontrent la grande efficacité de l'armée russe dans la lutte contre les équipements militaires de pointe fournis au pays d'Europe de l'Est par ses partenaires occidentaux.
Le ministère a affirmé que la destruction des systèmes Patriot, qui symbolisent la technologie militaire américaine avancée, démontre clairement la capacité de l'armée russe à s'adapter aux défis actuels du champ de bataille et à utiliser efficacement ses capacités disponibles pour atteindre ses objectifs stratégiques.
Le ministère russe de la Défense a également annoncé l'empêchement complet de toutes les tentatives des Forces armées ukrainiennes (VSU) de pénétrer dans les zones frontalières des provinces de Belgorod et de Koursk pendant la période du 12 au 15 mars.
Grâce aux actions coordonnées et opportunes de l'armée russe et des unités frontalières du Service fédéral de sécurité de la Russie (FSB), Moscou a pu empêcher toute tentative de violation de la frontière. Pour repousser les attaques, la puissance aérienne et l'artillerie ont été utilisées, causant des pertes importantes du côté ukrainien.
Le ministère a affirmé avoir tué plus de 550 soldats ukrainiens, détruit 16 chars et 19 véhicules de combat, dont 11 véhicules de combat d'infanterie modernes Bradley de fabrication américaine, ainsi que 15 voitures.
Kiev n'a pas encore réagi à l'annonce de Moscou.
Pendant ce temps, le même jour, le 15 mars, le président ukrainien Volodimir Zelensky annonçait qu’il continuerait à attaquer le territoire russe.
Après avoir rencontré les dirigeants militaires du pays, M. Zelensky a écrit sur sa chaîne Telegram : « Nous avons identifié les endroits les plus vulnérables où nous pouvons leur causer le plus de dégâts. Et nous attaquerons.
Le dirigeant ukrainien a également déclaré avoir discuté avec le commandant en chef du VSU, le général Alexander Syrsky, de la situation sur la ligne de front et de la possibilité d'augmenter les drones d'attaque à longue portée (UAV) dans la logistique de Moscou.
« Nous avons identifié les tâches et le calendrier appropriés », a annoncé M. Zelensky.
Le président russe Vladimir Poutine s'était auparavant engagé à répondre aux attaques sur le territoire de son pays.
Dans le contexte de cette situation, les pays soutenant l’Ukraine utiliseront les revenus inattendus provenant des avoirs russes gelés pour financer l’achat d’armes pour Kiev.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fait cette déclaration après avoir rencontré son homologue polonais et le président français, en signe de solidarité après des semaines de relations tendues.
Lors d'une conférence de presse conjointe à Berlin, M. Scholz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont également réaffirmé leur soutien à l'Ukraine, alors que son armée, à court de munitions, fait face à ses batailles les plus difficiles depuis les premiers jours du conflit avec la Russie il y a plus de deux ans (février 2022).
Le chancelier Scholz a déclaré que les dirigeants étaient convenus de la nécessité d'acheter davantage d'armes pour l'Ukraine sur le marché mondial et d'augmenter la production d'équipements militaires, y compris en coopération avec des partenaires en Ukraine.
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