Les frappes aériennes américaines contre plusieurs cibles « pro-Iran » en Irak font des dizaines de victimes

Báo Quốc TếBáo Quốc Tế03/02/2024


Le bureau du Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani a publié le 3 février une déclaration indiquant que 16 personnes ont été tuées, dont des civils, et 25 autres blessées lors d'une frappe aérienne américaine sur des cibles pro-iraniennes en Irak dans la nuit du 2 février.
Mỹ không kích nhiều mục tiêu 'thân Iran' ở Iraq, hàng chục người thương vong
Le bombardier à long rayon d'action B-1 était l'un des véhicules déployés lors des frappes aériennes sur des cibles en Irak et en Syrie. Illustration : Armée de l'air américaine. (Source : Armée de l'air américaine)

Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre al-Sudani a condamné l'attaque, la qualifiant de "nouvel acte d'agression contre la souveraineté de l'Irak". Le communiqué a également nié que l'attaque ait été coordonnée à l'avance par Bagdad et Washington, affirmant que ces informations étaient des "mensonges".

Selon le communiqué, la présence de la coalition militaire dirigée par les États-Unis dans la région « est devenue une menace pour la sécurité et la stabilité en Irak, et un prétexte pour justifier l’entraînement de l’Irak dans des conflits régionaux et internationaux ».

Le même jour, le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les frappes aériennes américaines menées dans la nuit du 2 février sur des cibles en Irak et en Syrie, les qualifiant de « violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale » de ces deux pays.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré que les attaques étaient une erreur stratégique des États-Unis et ne conduiraient qu'à une augmentation des tensions et de l'instabilité dans la région.

Dans la nuit du 2 février, l'armée américaine a mené plusieurs frappes aériennes contre plus de 85 cibles en Irak et en Syrie liées au Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) d'Iran et à ses milices, en représailles à une attaque de drone contre une base militaire en Jordanie le week-end dernier qui a tué trois soldats américains.

Dans un développement connexe, l'agence de presse Reuters a cité des sources de sécurité confirmant qu'il n'y avait pas eu d'attaque contre la base aérienne américaine d'al-Harir en Irak après que la milice de la Résistance islamique irakienne a annoncé qu'elle ciblait l'installation.

Plus tôt, le 2 février, l'armée américaine a mené plusieurs frappes aériennes en Irak et en Syrie contre plus de 85 cibles liées au Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC) et à des milices soutenues par le IRGC, en représailles à une attaque de drone le week-end dernier dans le nord-est de la Jordanie qui a tué trois soldats américains.



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