La bande de Gaza subit des dégâts sans précédent après plus de 120 jours de conflit. (Source : Shutterstock) |
L’évaluation ci-dessus a été publiée par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) le 31 janvier.
Selon la CNUCED, le rapport préliminaire sur l’impact socio-économique de la crise prend en compte la perte de PIB, le temps de reprise et les impacts à long terme sur la pauvreté et les dépenses des ménages.
Le rapport estime que le PIB annuel de Gaza chutera de 655 millions de dollars en 2023, soit 24 %. Environ 80 % de la population de ce territoire doit vivre de l’aide internationale ; Les deux tiers de la population vivaient en dessous du seuil de pauvreté et le chômage atteignait 45 % avant le début du conflit.
Les habitants de Gaza n’ont pas un accès adéquat à l’eau potable et à l’électricité. En outre, une grande partie des dégâts causés par les précédentes opérations militaires israéliennes n’ont pas encore été réparés.
La CNUCED prévoit que Gaza aura besoin de plusieurs décennies pour retrouver ses conditions socio-économiques d’avant le conflit, et cela dépendra en grande partie de l’aide étrangère.
Le rapport de la CNUCED exhorte la communauté internationale à agir immédiatement avant qu’il ne soit trop tard.
Le rapport a été publié le jour même où le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunissait pour discuter de la crise au Moyen-Orient, des décisions provisoires de la Cour internationale de justice (CIJ) sur les allégations de génocide à Gaza et de la situation humanitaire dans la bande côtière.
Lors de la réunion, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré : « La situation de victimes, de violence, de souffrance, de destruction et de faim qui dure depuis plus de 120 jours à Gaza est une douleur commune de l'humanité et de la conscience humaine. »
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