(CLO) Des dizaines de milliers de personnes du monde entier se réuniront demain (11 novembre) pour assister au Sommet des Nations Unies sur le climat 2024 (COP29) dans la capitale Bakou en Azerbaïdjan.
Lors de la signature de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 1992, les signataires ont tenté d’établir une distinction entre les pays riches, responsables de la majeure partie du réchauffement climatique, et les pays plus pauvres, touchés de manière disproportionnée par celui-ci.
En d’autres termes, les négociations ont été construites autour de l’idée que les pays qui ont le plus bénéficié de l’industrialisation devraient assumer la plus grande responsabilité dans la lutte contre le réchauffement climatique qu’elle a provoqué.
Il devient plus difficile de remédier à ce déséquilibre à mesure que les économies en développement se développent et que les pays riches doivent faire face aux nombreux coûts de la concurrence, y compris la guerre.
À l'approche du sommet COP29 de cette semaine, les scientifiques estiment que les catastrophes naturelles deviennent plus fréquentes parce que notre climat subit des changements majeurs alors que les émissions provenant de la combustion de combustibles fossiles continuent d'augmenter.
Lieu de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan. Photo : Reuters
Selon un récent rapport des Nations Unies, 2024 sera probablement l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec des températures mondiales moyennes qui devraient augmenter de plus de 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Il est également peu probable que cette augmentation s’arrête dans un avenir proche.
Les Nations Unies ont appelé à une action urgente lors de la COP29. Le rapport appelle également les pays à prendre des engagements plus forts lors de la COP29 et des conférences ultérieures, notamment en augmentant le financement et en modifiant la nature du financement de l’adaptation, des initiatives basées sur des projets à court terme vers des investissements stratégiques et prédictifs.
Cela contribuera à renforcer la résilience à long terme, en particulier dans les zones vulnérables au changement climatique.
L’ONU propose des « éléments habilitants » qui pourraient rechercher des financements auprès des secteurs public et privé, tels que la création de fonds et de mécanismes de financement, la planification du financement climatique, les budgets climatiques et les plans d’investissement pour l’adaptation.
Cependant, atteindre les objectifs climatiques n’est pas chose aisée et n’est pas chose facile, même pour les pays hôtes. Un responsable de l’Azerbaïdjan, qui accueille la COP29 la semaine prochaine, semble avoir proposé de faciliter des accords sur l’utilisation des combustibles fossiles. Le pétrole et le gaz représentent près de la moitié de l’économie azerbaïdjanaise et 90 % de ses exportations.
L'année dernière, des documents divulgués obtenus par le Climate Reporting Center ont montré que le pays hôte de la COP28, les Émirats arabes unis (EAU), prévoyait de discuter du gaz naturel et d'autres accords commerciaux avant les négociations sur le climat de l'ONU. À l'époque, le président de la COP28, Sultan Al Jaber, principal représentant des Émirats arabes unis, avait nié ces allégations.
Ngoc Anh (selon Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/hoi-nghi-khi-hau-cop29-se-khai-mac-vao-ngay-mai-khi-nam-2024-sap-lap-ky-luc-ve-nang-nong-post320674.html
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