Actuellement, le Code civil de 2015 stipule le principe d'utilisation des immeubles adjacents dans son article 248 comme « ne pas empêcher ou rendre difficile l'exercice des droits sur l'immeuble avec droits ».
En conséquence, lorsque des voisins construisent des maisons, les parties adjacentes aux biens immobiliers ne sont pas autorisées à causer des difficultés ou à empêcher leurs voisins d'exercer leurs droits concernant les biens immobiliers adjacents tels que stipulés au chapitre XIV du Code civil de 2015, y compris le droit d'utiliser les allées communes, le droit de poser des conduites d'eau, d'installer des fils électriques, etc. (si nécessaire).
Cependant, la loi actuelle ne réglemente pas le cas de l'installation d'un échafaudage chez un voisin pour enduire le mur.
Par conséquent, si lors de la construction d'une maison, le voisin refuse de permettre le plâtrage du mur, le constructeur doit d'abord négocier et parvenir à un accord avec le voisin pour exercer ce droit et proposer une compensation en cas de dommages tels que des chutes de peinture, de mortier, etc. sur la maison du voisin.
En réalité, il existe de nombreux cas où des gens construisent des maisons mais sont empêchés par leurs voisins de plâtrer les murs. (Photo : Illustration)
En cas d'échec des négociations, le Comité populaire peut agir comme médiateur tiers.
Actuellement, la loi stipule que lorsque des conflits liés à la terre surviennent, l’État encourage les parties à se réconcilier d’abord entre elles ou par le biais d’une médiation au niveau local. La médiation est obligatoire avant de déposer une plainte.
Si la réconciliation n'est toujours pas possible, la personne qui a construit votre maison peut déposer une plainte auprès du Comité populaire de la commune ou du quartier (conformément aux dispositions de la clause 2, article 235 de la loi foncière de 2024) ou intenter une action en justice devant le tribunal de district.
En outre, les actes consistant à entraver ou à causer des difficultés de manière persistante dans l'exercice des droits des utilisateurs des terres seront punis conformément aux dispositions de la clause 2 et de la clause 3 de l'article 15 du décret 123/2024/ND-CP et seront passibles d'une amende de 5 000 000 à 10 000 000 VND.
Les actes visant à entraver ou à causer des difficultés dans l'utilisation des terres et l'exercice des droits des utilisateurs des terres sont des actes interdits conformément aux dispositions de l'article 11, clause 10, de la loi foncière de 2024. En conséquence, toute personne qui commet des actes interdits sera passible d’une amende de 5 à 10 millions de VND.
Source : https://vtcnews.vn/hang-xom-khong-cho-trat-tuong-thi-giai-quyet-lam-sao-ar908892.html
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