Environ 5 000 migrants en provenance du Venezuela, de Colombie, d'Équateur, du Honduras, du Salvador et du Guatemala sont partis tôt le matin et se sont reposés dans la ville de Huehuetán, à 26 km de la ville de Tapachula, au Mexique.
Le 20 novembre, une caravane de 5 000 migrants en provenance de pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud est partie de l'État mexicain du Chiapas, au sud du pays, à la frontière avec le Guatemala, pour chercher un moyen de rejoindre les États-Unis avant l'entrée en fonction du président élu Donald Trump le 20 janvier 2025. Il s'agit de la sixième caravane de migrants à quitter l'État frontalier du Chiapas en moins de deux mois.
La caravane, composée de personnes originaires du Venezuela, de Colombie, d'Équateur, du Honduras, du Salvador et du Guatemala, est partie tôt le matin et a pris comme point de repos la ville de Huehuetán, à environ 26 km de la ville de Tapachula. Auparavant, deux groupes avaient quitté cette localité en direction des États-Unis le jour des élections dans le pays.
Ces immigrants sans papiers craignent qu’après l’entrée en fonction de M. Trump, le président américain mette en œuvre une série de mesures visant à expulser les immigrants et à mettre fin à la politique d’immigration légale via l’application CBPOne. De plus, en raison de la lenteur des procédures, du manque d’emplois et de l’insécurité croissante dans l’État du Chiapas, les migrants se sentent plus en sécurité en voyageant en groupe pour éviter d’être victimes de menaces telles que l’extorsion, l’enlèvement et les abus de la part d’organisations criminelles.
Selon le gouvernement mexicain, bien que le nombre de migrants détenus quotidiennement à la frontière américaine ait diminué de 76 % depuis décembre 2023, le nombre de migrants irréguliers transitant par le Mexique a atteint plus de 712 000 cas cette année, soit une augmentation de 193 % par rapport à la même période l'année dernière.
Ce chiffre montre le défi croissant auquel est confrontée l’administration de la présidente Claudia Sheinbaum pour contrôler le flux de migrants et leur fournir une aide humanitaire.
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