(CLO) Le Venezuela a déployé deux vols pour ramener dans le pays ses citoyens expulsés des États-Unis, après avoir conclu un accord avec l'administration du président Donald Trump.
Selon un communiqué du ministère vénézuélien des Affaires étrangères du 10 février, deux avions ont ramené environ 190 personnes au pays.
Des responsables américains ont embarqué des migrants illégaux dans un avion de la compagnie Conviasa à destination du Venezuela le 10 février. Photo : WH
Le gouvernement vénézuélien a déclaré que parmi les personnes expulsées figuraient des personnes soupçonnées d'avoir des liens avec le gang Tren de Aragua et d'autres groupes criminels. Les autorités vénézuéliennes vont mener une enquête plus approfondie sur cette affaire.
"Le Venezuela affirme que le transport des citoyens doit toujours être effectué dans le respect absolu de la dignité et des droits humains", a déclaré le ministère vénézuélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Maison Blanche a également publié sur les réseaux sociaux des images de personnes menottées montant à bord d'un avion vénézuélien de Conviasa. « Les vols de rapatriement vers le Venezuela ont repris et Richard Grenell supervise les deux premiers vols. Rendre l'Amérique à nouveau sûre », a écrit la Maison Blanche.
Auparavant, le président vénézuélien Nicolás Maduro avait convenu avec l'envoyé spécial du président Donald Trump, Richard Grenell, d'accepter les migrants illégaux et de leur fournir un moyen de transport. Après avoir visité Caracas, l’envoyé spécial Grenell est retourné aux États-Unis avec six citoyens détenus au Venezuela.
Bien que l'on ne sache pas clairement quelles conditions le Venezuela a obtenues après l'accord avec les États-Unis, le président Maduro a appelé à un « nouveau départ » dans les relations entre les deux pays.
Le 10 janvier, M. Maduro avait prêté serment pour un troisième mandat présidentiel, mais le gouvernement américain n’avait pas reconnu sa victoire électorale.
L'administration de Maduro a critiqué les sanctions des États-Unis et d'autres pays, affirmant qu'il s'agissait de mesures illégales et d'une guerre économique visant à paralyser le Venezuela.
Cao Phong (selon Reuters, AJ, AFP)
Source : https://www.congluan.vn/venezuela-dieu-hai-may-bay-sang-my-dua-cong-dan-bi-truc-xuat-ve-nuoc-post333982.html
Comment (0)