Le 21 janvier, le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza a rendu compte publiquement du raid israélien du 7 octobre 2023, affirmant qu'il s'agissait d'une « étape nécessaire » contre Israël.
Le raid du Hamas contre Israël a causé de lourds dégâts humains et matériels, déclenchant des mois de conflit sanglant dans la bande de Gaza. (Source : Sky News) |
Selon l'AFP, le document ci-dessus est le premier rapport public du Hamas en anglais et en arabe sur le raid du 7 octobre, lorsque la force a traversé la frontière militaire de Gaza. Le raid du Hamas a tué environ 1 140 personnes, en majorité des civils.
Selon le document, le Hamas a souligné que ce raid était « une étape nécessaire et une réponse normale à tous les complots israéliens contre le peuple palestinien ».
Cependant, dans le rapport de 16 pages, le Hamas a admis que « certaines erreurs ont été commises… en raison de l’effondrement rapide des systèmes sécuritaires et militaires d’Israël, ainsi que du chaos le long des zones frontalières avec Gaza ».
Le mouvement a exhorté Israël à « cesser immédiatement » ses attaques et ses actions « contre l’ensemble du peuple de Gaza ».
Quelques heures après la publication du rapport par le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il avait rejeté les conditions posées par le mouvement pour la libération des otages.
Le chef du gouvernement israélien a déclaré : « Le Hamas exige la fin de la guerre, le retrait de nos forces de Gaza, la libération de tous les prisonniers de guerre… Si nous acceptons ces conditions, nos soldats auront fait des sacrifices en vain. Si nous acceptons, nous ne pourrons pas garantir la sécurité de nos citoyens.
Concernant le conflit dans la bande de Gaza, le même jour, dans une interview à CNN, le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al Saud a déclaré qu'il était impossible de normaliser les relations avec Israël sans résoudre la question palestinienne.
« C’est la seule façon de parvenir à nos intérêts… parce que nous avons besoin de stabilité et cela ne peut être obtenu qu’en résolvant la question palestinienne », a souligné le diplomate.
Quant à l'Union européenne (UE), selon le Jerusalem Post , le bloc envisage la possibilité d'imposer des « conséquences » à Israël si l'administration du Premier ministre Netanyahu continue de s'opposer à la proposition d'établir un État palestinien.
La question sera discutée lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 22 janvier, alors que le soutien à Israël vacille en raison du nombre croissant de morts civiles à Gaza.
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