marché mondial
Enregistrés sur Oilprice.com à 8h00 le 19 avril 2025 (heure du Vietnam), les prix mondiaux du gaz naturel étaient stables à 3 245 USD/mmBTU au moment de l'enquête alors que le marché était fermé pour les vacances de Pâques.
Selon les informations d'Oilprice.con, le président américain Donald Trump continue de faire pression sur ses principaux partenaires commerciaux, leur demandant d'augmenter leurs importations d'énergie en provenance des États-Unis dans le cadre des efforts visant à réduire l'énorme déficit commercial. Le message n’est pas seulement diplomatique mais aussi un levier de négociation stratégique : acheter plus d’énergie pour éviter des tarifs élevés.
Pour de nombreux pays disposant d’importants excédents avec les États-Unis – comme le Japon, la Corée du Sud et l’UE – l’énergie semble être le secteur d’importation le plus viable en provenance des États-Unis. Après l’investiture du président Trump, plusieurs pays ont rapidement signalé leur volonté d’acheter davantage de pétrole, de gaz naturel liquéfié (GNL) ou de charbon pour apaiser la Maison Blanche.
Cependant, la réalité est que l’augmentation des achats d’énergie – aussi importante soit-elle – ne peut pas éliminer le déficit commercial. Le problème réside dans l’ampleur de l’offre, la valeur commerciale des produits énergétiques et la structure des exportations des pays concernés.
Un exemple notable est la demande du président Trump à l’Union européenne : l’UE devrait s’engager à acheter 350 milliards de dollars d’énergie aux États-Unis en échange d’un allègement tarifaire. Cela équivaut à environ 40 millions de tonnes de GNL, soit plus de la moitié des importations totales de GNL de l’UE l’année dernière, les États-Unis étant le principal fournisseur.
L’UE a réagi avec prudence. Cette semaine, le commissaire à l’énergie Dan Jørgensen a déclaré que l’UE pourrait être prête à augmenter les importations de GNL en provenance des États-Unis – mais il est clair que l’engagement de 350 milliards de dollars est une « ligne rouge » difficile à atteindre, tant en termes d’infrastructures reçues que de contrats à long terme avec les partenaires existants.
De même, Taïwan – un pays pro-américain et rival de la Chine – malgré son engagement à investir dans un projet de GNL de 44 milliards de dollars en Alaska, était toujours soumis à un tarif de 32 % (suspendu pendant 90 jours). La raison : les exportations de semi-conducteurs de Taïwan vers les États-Unis dépassent de loin la quantité de biens qu'il importe des États-Unis, ce qui augmente le déficit.
Il est à noter que Taïwan est le seul investisseur à s’être engagé très tôt dans le projet Alaska LNG, tandis que le Japon et la Corée du Sud sont encore en phase d’exploration. Mais même ainsi, ils ne sont pas à l’abri de la pression fiscale. Cela montre que l’engagement énergétique ne signifie pas un « ticket hors taxes ».
Si le Japon augmente la proportion de pétrole importé des États-Unis à 10 % de la demande totale (contre 1,6 % l’année dernière), la valeur des importations sera d’environ 4,8 milliards de dollars (le prix du pétrole WTI est d’environ 60 dollars le baril). Mais selon l'expert Clyde Russell (Reuters), l'excédent commercial du Japon avec les États-Unis reste à 68 milliards de dollars, soit plus de 14 fois ce chiffre.
La situation est encore plus difficile en ce qui concerne le GNL. Le Japon importe déjà environ 10 % de son GNL des États-Unis, mais le potentiel d’augmentation supplémentaire est limité en raison des contrats à long terme existants, des coûts de transport et des limites d’exportation de GNL américain.
Le président Trump utilise clairement l’énergie comme un outil de négociation commerciale, mais son efficacité réelle reste incertaine. Les partenaires commerciaux qui s’engagent à acheter davantage de pétrole, de gaz et de charbon aux États-Unis ne garantissent pas qu’ils seront exemptés de droits de douane – en particulier lorsque M. Trump reste concentré sur les chiffres du déficit commercial net.
Alors que les États-Unis et la Chine continuent de s’affronter, le risque d’une récession énergétique mondiale se profile. Si la demande mondiale diminue, non seulement les prix de l’énergie aux États-Unis seront affectés, mais la capacité à maintenir une production élevée deviendra également fragile…
Prix du gaz domestique
Selon les registres de PV Thuong Truong, le prix du gaz domestique en avril n'a pas changé par rapport au prix de vente en mars, car le contrat de prix mondial moyen du gaz en avril n'a pas changé par rapport au mois précédent.
Plus précisément, le prix de détail des bouteilles de gaz Petrolimex (TVA incluse) en avril 2025 sur le marché de Hanoi est de 457 400 VND/bouteille domestique de 12 kg ; Réservoir industriel de 1 829 600 VND/48 kg, inchangé par rapport au prix de vente de mars.
De même, selon l'annonce de Southern Gas Trading Joint Stock Company (Gas South), les prix de détail du gaz national en avril pour les marques de la société, notamment : Gas Dau Khi, VT-Gas, A Gas, JP Gas, Dak Gas et Dang Phuoc Gas, sont restés inchangés par rapport à mars 2025.
Plus précisément, le prix de détail du gaz pour les consommateurs est de 475 400 VND/bouteille de 12 kg et de 1 784 111 VND/bouteille de 45 kg (TVA incluse), applicable aux régions de l'Est et de l'Ouest du Sud.
Selon un représentant de Petrolimex Gas Corporation, le prix du gaz en avril est resté inchangé par rapport à mars car le contrat de prix mondial moyen du gaz en avril était à 610 USD/tonne, inchangé par rapport à mars, donc la Gas Corporation n'a procédé à aucun ajustement de prix.
Depuis le début de l’année, les prix du gaz ont baissé deux fois et sont restés inchangés deux fois.
Source : https://baodaknong.vn/gas-price-hom-nay-19-4-thi-truong-dong-cua-trong-ngay-nghi-le-phuc-sinh-249904.html
Comment (0)