Une augmentation des cas de variole du singe l’année dernière en Europe et aux États-Unis a incité l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale. Il s’agit également du niveau d’alerte le plus élevé émis par l’organisation en juillet 2022. L’OMS a levé le statut en mai de cette année, mais a conseillé à la population de rester vigilante.
Selon l’OMS, l’épidémie mondiale de variole du singe touche principalement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et ceux ayant de multiples partenaires sexuels.
Les premiers symptômes de la maladie comprennent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et des maux de dos pendant 5 jours. Le patient développe ensuite une éruption cutanée sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds, suivie de lésions douloureuses, de taches et enfin de croûtes.
Les patients récupèrent généralement d’eux-mêmes après 2 à 4 semaines. La maladie touche plus gravement les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
La maladie se propage actuellement rapidement en République démocratique du Congo. Dans son dernier communiqué de presse mondial sur la variole du singe, l'OMS a souligné que le nombre de cas suspects (diagnostiqués cliniquement en raison de l'insuffisance des installations de test) au Congo a atteint 12 569, dont 581 décès, au 12 novembre.
Il s'agit du nombre annuel de cas le plus élevé jamais signalé, réparti dans 22 provinces du Congo, y compris des zones qui n'avaient auparavant pas signalé la maladie comme Kinshasa, Lualaba et le Sud-Kivu.
Toujours selon l'annonce de l'OMS, le 25 novembre au soir, pour la première fois, une transmission du clade 1 du MPXV (monkey pox virus) a été enregistrée, dont de nombreux cas liés à des contacts sexuels.
Le clade I du MPXV est endémique au Congo, est capable de provoquer une maladie grave et une mortalité élevée et est principalement transmis des animaux aux humains. L’OMS ne comprend pas encore la dynamique de transmission du clade I du MPXV au Congo et s’inquiète d’une nouvelle variante du MPXV.
Minh Hoa (rapporté par Vietnam+, Nguoi Lao Dong)
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