L'Union européenne (UE) a ouvert le 30 avril une enquête sur Facebook et Instagram du groupe technologique Meta en raison de soupçons selon lesquels ces plateformes n'ont pas pleinement mis en œuvre des mesures pour lutter contre les fausses nouvelles en ligne avant les élections au Parlement européen (PE) de juin.
L'UE enquête sur Facebook et Instagram avant les élections au Parlement européen. (Source : Getty Images) |
Le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a déclaré que l'enquête visait à « garantir que des mesures efficaces soient prises, notamment pour empêcher l'exploitation des vulnérabilités d'Instagram et de Facebook en raison d'ingérences étrangères ».
Les inquiétudes de l'UE concernant les effets néfastes de la technologie deepfake augmentent, en particulier le risque de désinformation sur les élections au Parlement européen qui se déroulent dans les 27 États membres du bloc du 6 au 9 juin.
L'UE a récemment appelé à plusieurs reprises Facebook, TikTok et d'autres géants de la technologie à empêcher les fausses images, les vidéos utilisant la technologie deepfake et d'autres contenus générés par l'intelligence artificielle (IA), en les « étiquetant » clairement comme nuisibles.
Cette recommandation fait partie des nouvelles lignes directrices émises par la Commission européenne (CE) dans le cadre de la loi sur les services numériques (DSA) pour faire face aux risques préélectoraux, notamment la désinformation.
Depuis le lancement de ChatGPT d'OpenAI fin 2022, les inquiétudes de l'UE concernant les dommages potentiels de la technologie se sont également accrues, en particulier le risque de désinformation autour des prochaines élections au Parlement européen.
L'UE affirme que si les régulateurs soupçonnent que les entreprises technologiques ne se conforment pas pleinement, ils peuvent lancer des enquêtes qui pourraient conduire à d'énormes amendes.
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