La Chine a réaffirmé le 20 novembre son soutien aux nouveaux membres du groupe des économies émergentes BRICS, a rapporté Reuters, alors même que les responsables argentins ont annoncé que le pays sud-américain ne rejoindrait pas le bloc.
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| Les BRICS ont décidé d’inviter 6 pays comme nouveaux membres du groupe lors du sommet de 2023 en Afrique du Sud. (Source : Conseil des relations étrangères) |
L’Argentine faisait partie des six pays (avec l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et l’Éthiopie) invités à devenir nouveaux membres des BRICS lors du sommet d’Afrique du Sud en août 2023.
Cependant, l'agence de presse russe RIA a cité Diana Mondino, une économiste qui devrait devenir ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement du président élu Javier Milei d'Argentine, selon laquelle Buenos Aires ne rejoindra pas le groupe BRICS.
Lors d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a confirmé qu'il n'était pas au courant de la déclaration de Mme Mondino.
Mme Mao Ning a souligné que le mécanisme de coopération des BRICS est une plate-forme importante pour les marchés émergents et en développement pour renforcer la solidarité, la coopération et maintenir les intérêts communs. Les BRICS sont également une plateforme ouverte et accueillent tout pays souhaitant devenir membre.
Le 19 novembre, M. Javier Milei, un homme politique libéral de droite aux opinions anti-BRICS, avait été élu nouveau président de l’Argentine. M. Milei et Mme Mondino s’opposent tous deux à l’adhésion de l’Argentine aux BRICS.
Le groupe a été formé en 2009 par le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. L’Afrique du Sud a été admise en 2010.
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