Un « objet étrange » dans l'assiette de riz d'un étudiant suscite la controverse en Chine
CAPTURE D'ÉCRAN SCMP
Le Quotidien du Peuple , organe de presse du Parti communiste chinois, a publié le 18 juin un éditorial critiquant les responsables de base après qu'un groupe de travail a conclu que le « corps étranger » dans le plat de riz d'un étudiant était une tête de rat.
L'article indique que l'incident démontre l'incapacité des responsables locaux à gérer les problèmes, le manque de compréhension de la loi et le manque de conscience du pouvoir d'Internet et de l'opinion publique.
« Ne pas résoudre les problèmes ne fera qu'aggraver les choses. Plus la vérité est cachée, plus la crise de confiance risque de se produire », indique l'article.
Auparavant, un étudiant du Collège polytechnique de Jiangxi, dans la ville de Nanchang (province du Jiangxi), avait publié une vidéo montrant « un objet avec des dents, des yeux et un nez » dans une assiette de riz à la cafétéria de l'école le 1er juin.
L'école a nié à plusieurs reprises l'incident et a publié un avis de l'agence locale de surveillance du marché indiquant que « l'objet étranger » était un « cou de canard ». Une autre vidéo publiée en ligne montre un inspecteur de Nanchang confirmant la conclusion selon laquelle il s'agissait d'un « cou de canard ».
L'incident a suscité des inquiétudes au sein du public concernant la sécurité alimentaire et les internautes ont demandé une enquête. « Les gens normaux peuvent facilement savoir de quoi il s’agit en regardant l’image », a déclaré une personne.
L'inspecteur provincial est intervenu plus tard et a conclu que l'évaluation initiale du « cou de canard » était erronée. « Sur la base de photographies et de séquences vidéo prises par l'étudiant, les plus grands experts animaliers du pays ont conclu qu'il s'agissait de la tête d'un rongeur », selon le rapport d'inspection.
Le rapport indique que le personnel de la cafétéria s'est débarrassé de l'objet étranger, la conclusion de l'inspecteur provincial était donc basée sur des recherches sur le terrain, des images de surveillance et des entretiens avec des témoins, notamment le personnel de la cafétéria et des étudiants.
En outre, le rapport indique que le propriétaire de la cantine impliqué dans l'affaire du plat de riz à la tête de rat a vu sa licence commerciale révoquée et est passible de l'amende maximale, mais n'a pas donné de détails.
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