Selon l'agence de presse CNN, la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) vient d'adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza. La résolution a été adoptée lors de la 10e session d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la crise de Gaza.
Lors de la séance de vote, la résolution parrainée par l'Égypte, représentant le groupe des pays arabes, a reçu 153 voix pour, 10 voix contre et 23 abstentions.
La résolution appelle toutes les parties à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza et à la libération immédiate et inconditionnelle des otages. L'ambassadeur égyptien Osama Mahmoud Abdelkhalek Mahmoud a déclaré que l'adoption et la mise en œuvre de cette résolution visent uniquement à protéger la vie de personnes innocentes. Les dispositions supplémentaires proposées par l’Autriche et les États-Unis à la résolution, qui condamnaient directement le groupe armé Hamas, n’ont pas reçu le nombre de votes nécessaire.
La session d'urgence de l'Assemblée générale de l'ONU s'est déroulée dans un contexte de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas qui ne montre aucun signe d'apaisement, tandis que le Conseil de sécurité de l'ONU continue d'être dans l'impasse pour trouver une action unifiée pour trouver une issue à la crise.
Le président Dennis Francis a déclaré que la crise humanitaire à Gaza s’aggravait et a appelé une fois de plus à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, soulignant la tâche urgente de mettre fin à tous les actes de violence et d’hostilité contre des civils innocents.
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies estime que la moitié des 2,3 millions d'habitants de la bande de Gaza souffrent d'insécurité alimentaire depuis le début du conflit le 7 octobre. Le Centre satellitaire des Nations Unies (UNOSAT) a déclaré que 18 % des infrastructures de Gaza ont été détruites depuis le début du conflit.
Dans un autre développement, selon l'agence de presse Reuters, s'exprimant lors d'un événement de collecte de fonds de campagne à Washington, le président américain Joe Biden a déclaré qu'Israël commençait à perdre le soutien de la communauté internationale, après que le pays a bombardé la bande de Gaza, tuant des milliers de Palestiniens.
Le président Biden a également déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devait changer le gouvernement actuel, très dur, d'Israël. Selon lui, le gouvernement israélien ne veut pas d'une solution à deux États, une orientation que Washington a appelée de ses vœux après le déclenchement du conflit entre le Hamas et Israël.
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