Dans l'après-midi du 11 décembre, les enquêteurs de la police ont dû se retirer après de nombreuses heures de rassemblement devant le bureau présidentiel parce que les forces de sécurité du palais présidentiel refusaient de coopérer.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol lors d'un discours télévisé le 7 décembre 2024. (Photo : THX/TTXVN)
Selon les informations, une équipe d'enquête composée de 18 personnes de l'enquête policière a été envoyée au bureau du président pour recueillir des informations et des documents liés au processus de déclaration de la loi martiale sous l'accusation de rébellion.
Les documents recherchés comprennent les comptes rendus d'une réunion du Cabinet tenue peu avant que le président Yoon ne déclare la loi martiale dans la nuit du 3 décembre.
Cependant, à 16 heures, les enquêteurs n'étaient pas encore entrés dans le bâtiment du bureau présidentiel car ils n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord avec les forces de sécurité du palais présidentiel sur la manière de mener la perquisition. Le bureau du président Yoon a volontairement soumis très peu de documents à la police.
Le mandat de perquisition de l'agence d'enquête policière mentionne le président Yoon comme suspect et le bureau présidentiel, la salle de réunion du Cabinet, le service de sécurité présidentielle et le bâtiment des chefs d'état-major interarmées (JCS) comme objets de la perquisition.
Le quartier général du JCS est situé dans le même complexe, et le commandement de la loi martiale a utilisé le sous-sol comme salle de contrôle de la situation pendant les six heures où la loi martiale était appliquée.
Le président Yoon a été placé sous enquête de police, accusé de rébellion et de mutinerie.
Il lui a également été interdit de quitter le pays, devenant ainsi le premier président en exercice à se voir interdire de quitter le pays.
Source: https://vtcnews.vn/canh-sat-dieu-tra-han-quoc-khong-kham-xet-duoc-van-phong-tong-thong-yoon-ar913040.html
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