DNVN - Une équipe de recherche de l'Université technique d'État du Don (DSTU) en Russie, en collaboration avec des scientifiques internationaux, a développé le concept de « temps local » pour décrire l'écoulement du temps dans différents systèmes physiques.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Foundations.
Nadezhda Krasiy, professeure associée du département de mathématiques avancées de la DSTU, estime que la nature du temps ne peut pas être définie, mais ne peut être ressentie et mesurée qu'à travers son mouvement.
Les auteurs de l’étude suggèrent que le concept de temps est apparu pour la première fois il y a environ trois millions d’années, lorsque les ancêtres humains ont observé le changement constant entre le jour et la nuit. Plus tard, les anciens hominidés ont découvert les cycles de la Lune et les phénomènes naturels associés, ce qui a conduit les premiers hommes préhistoriques à mesurer le nombre de jours entre deux pleines lunes, créant ainsi une unité de temps primitive.
Selon la théorie proposée par les scientifiques, le temps fonctionne comme un flux indépendant, changeant selon des lois distinctes et se déplaçant sur des orbites régies par ces lois. Cela montre que l’écoulement du temps peut s’accélérer, ralentir ou changer selon les circonstances.
« Le fait est que tout processus étudié sur une période de temps donnée est une combinaison du processus directement étudié et du flux temporel qui l’accompagne. « De plus, la notion de temps dans ce processus ne coïncide pas avec le temps astronomique et dépend uniquement des progrès et des changements qui se produisent au cours de ce processus », a partagé Mme Nadezhda Krasiy.
Ce projet vise à relier le concept abstrait du temps à des processus physiques concrets. Pour y parvenir, les experts utilisent des outils mathématiques pour déterminer « l’heure locale » à l’aide d’objets géométriques simples, comparant ainsi les modèles mathématiques avec l’expérience humaine de mesure du temps dans la vie.
Dans le cadre de ses recherches, l’équipe a appliqué de nombreuses méthodes mathématiques telles que la géométrie des courbes, la géométrie de Riemann, la théorie des équations différentielles, la théorie des probabilités et les variables aléatoires.
Des expériences ont démontré que dans certains modèles mathématiques, le concept quantitatif de « temps local » peut refléter l’ordre des événements. Ce concept est basé sur des mesures séquentielles de différentes quantités, effectuées en même temps.
Grâce à cela, la définition mathématique du « temps local » proposée par les chercheurs permet non seulement de décrire les caractéristiques des phénomènes observés mais également de prédire leur évolution.
La recherche a été menée par des scientifiques du DSTU et de l'Universidad Nova de Lisboa, au Portugal.
Ganoderma (t/h)
Source : https://doanhnghiepvn.vn/cong-nghe/cac-nha-khoa-hoc-de-xuat-cach-do-thoi-gian-moi/20241125102355709
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