Le 13 novembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a prédit que les niveaux d’insécurité alimentaire en Afrique de l’Est pourraient rester élevés jusqu’au début de 2024.
L’Afrique de l’Est est confrontée à une crise alimentaire, qui contribue au déclin de la vie économique et du bien-être. (Source : PAM) |
Les conflits régionaux, les mauvaises conditions économiques et le coût élevé de la vie continuent d’avoir un impact sur la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique de l’Est, indique le rapport du PAM.
Outre les facteurs macroéconomiques, les conflits en Éthiopie, au Soudan du Sud et au Soudan ont eu de graves répercussions sur les groupes vulnérables tels que les migrants et les réfugiés. En septembre 2023, environ 62,6 millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire, quatre des neuf pays de la région, l’Éthiopie, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan, étant les plus touchés par la crise alimentaire mondiale.
Environ 18,2 millions d’Africains de l’Est sont déplacés à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, dont 5 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile et 13,2 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays. Au Soudan seulement, depuis le début du conflit, plus de 4 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et plus d’un million d’autres ont migré au-delà des frontières.
En outre, les coûts élevés de production et de transport, ainsi que les fluctuations du commerce international, continuent d’exercer une pression sur les coûts des produits alimentaires sur les marchés locaux.
Un fort phénomène météorologique El Niño et dipôle de l’océan Indien (IOD) devrait entraîner des précipitations anormalement élevées de novembre 2023 à janvier 2024 dans l’ensemble de l’Afrique équatoriale et du sud de l’Afrique de l’Est, principalement dans le sud de l’Éthiopie, en Somalie et au Kenya.
Des prévisions de précipitations supérieures à la moyenne apporteront des résultats positifs pour l’agriculture, la productivité de l’élevage et la reproduction. Toutefois, le PAM note que de graves inondations localisées dans les zones basses et riveraines sont probables, provoquant des dommages aux cultures, au bétail, aux infrastructures, des déplacements de population et des épidémies de maladies infectieuses.
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