L'après-midi du 29 novembre, avec l'accord de la majorité des délégués présents, l'Assemblée nationale a adopté la loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de 9 lois (Valeurs mobilières ; Comptabilité ; Audit indépendant ; Budget de l'État ; Gestion et utilisation des biens publics ; Gestion fiscale ; Impôt sur le revenu des personnes physiques ; Réserves nationales ; Traitement des infractions administratives). La loi entre en vigueur à compter du 1er janvier 2025.

En vertu de la Loi sur les valeurs mobilières, six groupes d’actes de manipulation du marché boursier sont strictement interdits, notamment :

Utiliser un ou plusieurs de ses propres comptes de trading ou ceux d'une autre personne ou s'entendre pour acheter et vendre en continu des titres afin de créer une offre et une demande artificielles.

202411291430002579_z6080748408578_253cf2258a05ed39bd633ab46b88c102.jpg
Les délégués de l'Assemblée nationale appuient sur le bouton pour adopter la loi. Photo : Assemblée nationale

Passer des ordres d'achat et de vente pour le même type de titres au cours de la même journée de négociation ou s'entendre pour acheter et vendre des titres sans réellement transférer la propriété ou faire circuler la propriété uniquement entre les membres du groupe pour créer de faux cours boursiers et de fausses offres et demandes.

Acheter ou vendre continuellement des titres en volume dominant aux heures d'ouverture ou de fermeture du marché pour manipuler les cours des actions.

Négocier des titres en s'entendant et en incitant d'autres personnes à passer continuellement des ordres d'achat et de vente de titres, affectant ainsi considérablement l'offre et la demande ainsi que les prix des titres, et en manipulant les prix des titres.

Donner des opinions directement ou indirectement par l'intermédiaire des médias sur un type de titre ou sur l'organisme qui émet le titre afin d'influencer le prix de ce type de titre après avoir effectué une transaction et détenu une position dans ce type de titre.

Utiliser des méthodes ou effectuer d'autres actes commerciaux ou combiner la propagation de fausses rumeurs, la fourniture de fausses informations au public pour créer une offre et une demande artificielles et manipuler les cours des actions.

202411291409284633_z6080671072874_3f1b843a40ceb3df50cb0aec6461750a.jpg
Le président de la commission des finances et du budget, Le Quang Manh, a présenté une explication. Photo : Assemblée nationale

Conformément à la loi sur l’audit indépendant, les organisations et les individus qui violent les dispositions de cette loi, en fonction de la nature et de la gravité de la violation, seront passibles de sanctions administratives, de poursuites pénales et de mesures de gestion de l’État.

En cas de dommage, l'organisation ou l'individu contrevenant doit indemniser conformément aux dispositions de la loi. L'amende administrative maximale pour les violations dans le domaine de l'audit indépendant est de 2 milliards de VND pour les organisations ; 1 milliard de VND pour les particuliers. Le délai de prescription des sanctions administratives dans le domaine de l’audit indépendant est de 5 ans.

Le Gouvernement détaillera le traitement des violations administratives dans le domaine de l’audit indépendant.

Lors des discussions sur cette question, certains délégués ont suggéré de clarifier le fondement des sanctions administratives afin de garantir un effet dissuasif. Certains estiment que la sanction maximale ne devrait être que doublée par rapport au niveau actuel et que la période de sanction maximale devrait être de 2 ans, car la demande en personnel d'audit est toujours insuffisante par rapport à la taille du marché.

Avant d'adopter la loi, le président de la Commission des finances et du budget de l'Assemblée nationale, Le Quang Manh, a expliqué que l'amende ci-dessus est le maximum et ne s'applique qu'à certaines violations graves des normes d'audit qui ne justifient pas de poursuites pénales.

Il est donc possible d'envisager des réglementations telles que le projet de loi soumis à l'approbation de l'Assemblée nationale pour assurer un effet dissuasif à l'égard des entreprises d'audit et des commissaires aux comptes, notamment ces derniers temps, où l'on observe un certain nombre de cas où des entreprises d'audit et des commissaires aux comptes ont gravement violé les normes professionnelles et l'éthique professionnelle.

La Commission permanente de l’Assemblée nationale a demandé au Gouvernement d’examiner, d’évaluer les impacts spécifiques et d’imposer des sanctions appropriées pour chaque acte, comme suggéré par les députés de l’Assemblée nationale au cours du processus de finalisation du projet de décret d’orientation.

Proposition d'achat et de vente de preuves, les actifs sont des biens immobiliers, des titres

Proposition d'achat et de vente de preuves, les actifs sont des biens immobiliers, des titres

Le Parquet populaire suprême a proposé d'autoriser l'achat, la vente et le transfert de preuves et de biens lorsque les conditions sont remplies afin de résoudre les cas où les preuves et les biens sont des biens immobiliers et des titres qui, s'ils ne circulent pas sur le marché, diminueront ou perdront de la valeur.