Six couples japonais ont intenté un procès contre le gouvernement aujourd'hui, 8 mars, pour revendiquer le droit d'utiliser leur propre nom de famille après le mariage, a rapporté l'AFP.
Outre les formalités administratives liées au changement de nom sur tous les documents, du passeport au compte bancaire, cette situation pose également des problèmes aux femmes qui ont déjà une carrière stable.
Lorsque les couples n’enregistrent pas leur mariage pour éviter des problèmes, cela menace une série de droits pour eux-mêmes et leurs enfants, en particulier les droits d’héritage.
L'une des plaignantes, âgée de 50 ans, a déclaré qu'elle et son partenaire avaient vécu ensemble pendant 17 ans et élevé une fille ensemble, mais n'étaient pas mariés.
Au Japon, les couples mariés doivent choisir le nom de famille du mari ou de la femme.
« Le fait que nous ne soyons pas un couple légal, même si nous vivons ensemble en famille depuis 17 ans, peut entraîner des problèmes tels que ne pas pouvoir devenir héritiers légaux ou ne pas pouvoir signer un consentement pour une intervention chirurgicale pour l'enfant, ou des inconvénients liés aux lois fiscales », a déclaré la personne.
Selon les documents judiciaires, le procès vise à « confirmer l'illégalité de l'échec du gouvernement à modifier la loi » et à obtenir une compensation de 500 000 yens (83 millions de VND) pour chaque plaignant.
« Dans d'autres pays, il n'y a pas de compromis entre le nom de famille et le mariage. Mais au Japon, si vous choisissez l'un, vous devez renoncer à l'autre », a déclaré l'avocate Makiko Terahara aux journalistes.
Les appels à autoriser l’utilisation des prénoms se sont multipliés ces dernières années. La Cour suprême du Japon a statué à deux reprises, en 2015 et en 2021, que la loi actuelle était constitutionnelle, mais a également appelé les législateurs à débattre d'un nouveau projet de loi pour traiter cette question.
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